Il Rovescio / mardi 20 décembre 2022
Le 28 décembre, l’unité « antiterroriste » de la police britannique ira le chercher à la prison de Parc, où il est actuellement emprisonné, pour le livrer à l’institution de détention « semi-ouverte » où il devrait purger les deux années restantes de sa peine. Les contraintes auxquelles il sera soumis sont particulièrement strictes, notamment : aucune possibilité de contact avec d’autres détenus, un couvre-feu nocturne de 21 heure à 7 heure, pendant lequel il ne pourra pas quitter l’institution, la possibilité d’en sortir pendant le reste de la journée, mais avec l’obligation de revenir pointer à midi et à 17h. Dans les heures de sortie, il aura l’interdiction de participer à des manifestations ou des rencontres de caractère politique et de fréquenter des personnes qui sont vaguement définies comme des « extrémistes de gauche ». Il ne pourra pas écrire sur des sites internet et pourra se connecter à Internet seulement quand il y sera autorisé et à partir d’un lieu autorisé. Il ne pourra avoir plus d’un téléphone portable avec une seule carte SIM, qui sera sous surveillance. Il n’aura pas le droit d’effacer la chronologie du téléphone ni de l’ordinateur. Il sera obligé de faire des suivis psychologiques ou psychiatriques et il aura l’interdiction absolue de parler de sa situation ou d’en dénoncer, par leur noms et prénoms, les responsables. Les avocats de Toby sont en train de préparer un recours contre ces contraintes, qui, évidemment, ne sont pas normales dans des cas comme le sien ; elles seront de toute façon valables jusqu’au verdict définitif de ce recours.
En plus de ces nouvelles, Toby fait savoir que : des prisonniers ont écrit le slogan « liberté pour Anna – liberté pour Cospito. Guerre sociale », dans la cour B1-B2 de la prison de Parc, en solidarité avec les compas emprisonné.es.
Toby continue son refus du travail obligatoire et de la nourriture (deux jours par semaine), en solidarité avec Alfredo et Anna, et il tient à faire savoir qu’il garde la pêche.