A Mulhouse
extrait de L’Alsace / vendredi 18 mars 2022
La façade du siège de la fédération du Haut-Rhin du Parti communiste français (PCF), situé rue de Bantzenheim à Mulhouse, a été taguée. L’inscription, qui vise nommément Fabien Roussel, le candidat à l’élection présidentielle, a été découvert par des voisins ce vendredi matin.
Après Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) en janvier dernier, Rennes (Ille-et-Vilaine), Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), et les locaux d’une section PCF installée à Paris dans le 12e arrondissement, c’est au tour de la façade mulhousienne du siège de la fédération haut-rhinoise d’être la cible, ce vendredi 18 mars, du même type d’inscription, visant leur candidat à l’élection présidentielle, Fabien Roussel. En lettre de peinture rouge, on pouvait lire « PCF/Roussel traitres ».
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Et encore à Paris
extrait de France Info / vendredi 18 mars 2022
Le local du Parti communiste dans le 13e arrondissement de Paris [75, boulevard Vincent Auriol, 75013 Paris – n’ayez pas peur qu’il soit trop tard pour vos aérosol de peinture : le parti des travailleurs nettoie ses murs ; NdAtt.] a été tagué avec une inscription « PCF traître » en rouge sur le mur du bâtiment, rapporte Fabien Roussel, le candidat du PCF à l’élection présidentielle vendredi 18 mars. Les faits se sont produits entre minuit et 9 heures, selon la section locale du Parti communiste dans le 13e arrondissement de Paris, puisque des militants étaient présents avant et après.
Une plainte doit être déposée par la société qui est propriétaire des lieux, précise le secrétaire de la section locale, Jean-Noël Aqua, joint par franceinfo. C’est le quatrième local du Parti communiste à être visé depuis lundi. Le premier à être touché a été celui de Rennes (Ille-et-Vilaine), tagué dans la nuit de lundi à mardi de plusieurs messages « Roussel traître du prolétariat ! », « Roussel PCF direction de traître », à la peinture noire. Le local à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) avait subi mercredi le même traitement avec un message « PCF traître », tout comme celui de la section du 12e arrondissement de Paris quelques heures plus tard, qui avait été vandalisé et certaines vitres brisées.
