Inferno Urbano / lundi 25 janvier 2021
Rassemblement en solidarité avec les compagnonnes et les compagnons inculpés dans le procès qui à suivi l’opération Panico
Entre janvier et août 2017, plusieurs compas de Florence et d’ailleurs subissent une vague répressive qui porte avec soi des nombreuses mesures, allant de l’obligation de pointer au commissariat jusqu’à la détention préventive, tandis que deux squats anarchistes (Villa Panico et La Riottosa) sont expulsés, à l’aide d’une mobilisation policière qui paraît incroyable ; cette opération est nommée « opération Panico », justement du nom du premier des deux squats expulsés (Villa Panico, le 31 janvier 2017).
Les chefs d’inculpation montrent clairement l’intention de la machine répressive : anéantir toute forme de conflit et de projectualité dans le chef-lieu toscan ; en plus d’une longue liste de délits spécifiques (différents épisodes de résistance à agent de police, des dégradations, le bien connu épisode du Nouvel An , quand un démineur maladroit joue imprudemment avec un engin placé devant la librairie « Il Bargello », affiliée à Casapound [microparti néofasciste ; NdAtt.] et y perd une main et un œil, etc.), ils sortent du chapeau la tristement célèbre association de malfaiteurs, art. 416 du Code pénal.
Le 22 juillet 2019 le procès en première instance contre les compagnonnes et les compagnons inculpé.e.s dans l’opération Panico est arrivé à son terme. Après un procès pour le moins tragi-comique (à vrai dire, plus tragique que comique), le jugement (qui avait l’air d’avoir été écrit à l’avance) nous a ramené.e.s à la dure réalité : cette histoire de merde est bien loin d’être finie. Donc, comme ça a été le cas pour les compagnonnes et les compagnons condamné.e.s en appel en novembre dernier pour l’opération Scripta Manent, le deuxième tour arrive aussi pour l’opération Panico, avec plusieurs compas qui ont déjà reçu en première instance des condamnations à des nombreuses années.
Le 28 janvier il y aura la deuxième (et peut-être dernière) audience du procès en appel, où l’énième bande de juges s’arrogera le droit de décider des vies des compas condamné.e.s en première instance pour l’opération Panico.
Le 28 janvier, nous voulons réaffirmer encore une fois que personne ne sera laissé.e seul.e, en aucun cas, que nous sommes conscient.e.s de l’ennemi qui, encore une fois, nous fait face, que notre complicité dépasse notre peur, que notre haine envers flics et tribunaux est égale seulement à notre amour pour la liberté et à notre envie de voir brûler ce monde pathogène.
Toujours solidaires avec celles/ceux qui combattent ce monde de merde, pour une complicité toujours plus forte, qui n’oublie personne et ne laisse personne de côté.
Jeudi 28 janvier à 15h30, Florence, piazza dei Ciompi