Anarquia.info / lundi 26 octobre 2020
Sur la situation des compas Francisco et Mónica (octobre 2020), avec un dessin de Mónica
Comme on le sait, les compas sont en prison depuis juillet, accusé.e.s de divers attaques explosives qui ont eu lieu en juillet 2019 et février 2020. La procédure judiciaire à leur encontre est toujours ouverte, ainsi que les termes de l’enquête, et il n’y a pas de grandes nouvelles à ce propos.
Pour ce qui est de la situation de chacun.e des deux, les nouvelles sont :
Francisco est toujours incarcéré dans la Section de sécurité maximale de la Prison de haute sécurité (CAS), et ces derniers temps il a subi deux perquisitions, menés par le service du renseignement de la police en collaboration avec les matons. Les notes pour la défense du compagnon ont été saisies, ainsi que des ébauches de textes, cela en plus de son harcèlement permanent de la part du Parquet, qui a demandé ces perquises.
Mónica, pour sa part, est dans le Module pour délits à connotation publique de la prison de San Miguel, où, pendant des semaines, elle a fait face à la censure complète de ses communications. Aucune lettre, peu importe le type, ne pouvait entrer ni sortir ; finalement, et après plusieurs insistances, l’administration de la prison a établi un protocole pour que le compagnonne puisse faire sortir des lettres, mais en même temps elle a interdit qu’on lui envoie du courrier directement à la prison, par la poste. Compte tenu de cette situation, on a provisoirement mis en place l’adresse suivante, pour que les compas d’autres latitudes puissent envoyer leur courrier et que nous puissions le faire rentrer :
Santa Isabel 0151, local 6. Providencia. Santiago (Chili)
Malgré les ouvertures et la fin du confinement, dans les prisons il n’y a toujours pas de parloirs, mais seulement des appels et des appels vidéo, qui sont surveillés par les matons.
Solidarité avec Mónica et Francisco !