Ouest-France / mardi 10 décembre 2019
Dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 décembre, les locaux de l’Union départementale Force ouvrière ont été la cible de vandales. Dans le centre-ville de Rennes, rue d’Échange, près de la place Sainte-Anne, la porte d’entrée a été endommagée, le vitrage a été cassé.
« De tels faits s’étaient déjà produits en 2016, lorsque nous manifestions contre la loi Travail. Cette fois, c’est en pleine mobilisation contre la réforme des retraites », déplore Fabrice Lerestif, secrétaire départemental de Force ouvrière en Ille-et-Vilaine, qui n’hésite pas à parler d’« acte d’intimidation ».[…] Faisant allusion aux dégâts provoqués par certains militants en marge des cortèges, il ajoute : « La détermination ne se mesure pas au nombre de vitrines brisées. Ça, c’est du folklore, ça peut même servir le gouvernement. » [voilà, pas surprenant donc que ce soit leur porte qui est cassé, après ; NdAtt.]