de.indymedia.org / mardi 20 août 2019
C’est avec rage que nous avons appris que nos compas de Hambourg, connus sous le nom des « 3 de la Parkbank » ont été placés en détention préventive. Que deux aient des « penchants nuisibles » ne nous surprend pas. Celles et ceux qui s’opposent à l’ordre dominant ont depuis toujours été condamné.e.s par le pouvoir comme étant « nuisibles » etc.
Nos compas sont apparemment accusés d’une tentative d’incendie criminel, parce qu’ils auraient été arrêtés dans un parc de Hambourg avec des engins incendiaires. Ça doit être clair pour tout le monde qu’il s’agit également d’un nouveau coup répressif contre les rebelles au G20 et à son monde, car leur arrestation a eu lieu à l’anniversaire des émeutes.
Nous ressentons une forte rage à cause de la répression contre ces compas et à cette rage
nous devons donner une expression. Du coup, la nuit du samedi 17 août, nous avons mis le feu à un pylône radio près de l’autoroute du Prater [rocade sud de Vienne, qui passe entre autre sur un viaduc au dessus du parc Prater – c’est une des routes les plus fréquentées d’Autriche ; NdAtt.], à Vienne, en le détruisant.
Les flics et les médias semblent garder pour eux cet « incident » – en toute connaissance de cause, puisque de telles attaques sur les réseaux omniprésent de cette société (câbles de fibre optique, électricité, pylônes radio, Internet…) pourraient être reproduits facilement ; nous n’avons eu besoin que de peu de matériel d’usage commun : quelques allume-feux pour le barbecue et quelques litres d’essence.
Nous nous reconnaissons dans celles/ceux qui se rebellent contre l’autorité et nous voulons apporter une contribution minimale pour alimenter la rébellion contre ce monde d’exploitation et de répression.
Nous envoyons une grosse accolade et un poing levé aux compas de Hambourg – qu’ils/elles soient dedans ou dehors.
Poursuivons les combats pour celles/ceux qui momentanément ne peuvent pas le faire à cause de l’enfermement et attaquons !
Liberté pour les trois de la Parkbank !
Liberté pour tou.te.s les prisonnier.e.s !