extrai de La Montagne / mardi 18 décembre 2017
[…] La nuit de dimanche à lundi, [… c]’est la société Altriom, leader dans le traitement automatisé et la valorisation des déchets qui a brûlé. L’entreprise traite entre 100 et 150 tonnes par jour. La quasi-totalité des locaux est détruite. Seul le bâtiment de réception des matières a été préservé.
Il était 0 h 45 quand les premiers engins de secours sont parvenus sur place. Le feu faisait rage, sans doute depuis un moment déjà.
Depuis le poste de commandement établi sur place, le commandant Éric Pérez, chef de centre des pompiers du Puy brossait, vers 2 heures du matin, un inventaire des moyens mis en œuvre. « On est en présence d’un feu de bâtiment industriel qui intéresse pour l’heure 5.000 m² environ, avec un fort risque de propagation à l’ensemble de la surface (10.000 m²). Une quantité de matière plastique est en train de brûler ».
Les pompiers craignaient aussi l’effondrement complet de la structure faite de charpentes métalliques. […]
Les responsables de la société Altriom ont suivi impuissants, leur combat contre les flammes. Pour l’un d’eux, Fabien Charreyre : « C’est incompréhensible. La société ne tourne pas le week-end. Nous avons arrêté l’activité vendredi, tout allait bien. Nous bénéficions d’une protection incendie à la hauteur. Le mur coupe-feu central a visiblement joué son rôle. En plus, on avait fait le choix d’une toiture végétalisée qui constitue une protection supplémentaire. Je ne comprends pas pourquoi, l’ensemble de la production est touché. En plus, tout est allé si vite ».
L’hypothèse d’un acte volontaire ne saurait être totalement écartée, même si les gendarmes ont pu constater à leur arrivée que le portail était resté fermé.
Des témoignages font état de plusieurs départs de feu dans le bâtiment. Les enregistrements des caméras de vidéo protection placées à l’entrée de la zone d’activités seront exploités dans le cadre de l’enquête. […]