La Dépêche / Vendredi 3 novembre 2017
C’est une véritable furie qu’ont eue à gérer les policiers castrais mardi soir. Une jeune femme de 19 ans comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Castres le 15 novembre pour avoir littéralement «pété les plombs» s’en prenant aux policiers et en mettant sens dessus dessous un bureau du commissariat de Castres mardi soir. En attendant, elle a été écrouée à la maison d’arrêt de Seysses pour exécuter une peine de deux mois de prison suite à une condamnation datant de mars pour un vol à l’étalage.
C’est d’ailleurs un autre vol à l’étalage commis à l’espace culturel E. Leclerc en centre-ville de Castres qui a justifié son interpellation. Lundi, elle aurait été repérée par les salariés du commerce en train de dérober, avec une complice, des consoles de jeux avant de prendre la fuite. Mais mardi, les deux filles sont revenues sur les lieux du «crime». Aussitôt, la direction prévient la police qui vient interpeller l’une des voleuses présumées, l’autre ayant eu le temps de s’éclipser. Ramenée au commissariat, la jeune femme, sur qui a été retrouvé un cutter, n’aurait pas supporté d’être placée en garde à vue alors qu’elle nie être l’auteur du vol de la veille. Et elle a insulté et craché sur les policiers en jetant par terre tout ce qui se trouvait à portée de ses mains et en retournant le mobilier. Très connue des services de police et de justice malgré son jeune âge, elle a finalement été conduite en prison pour purger une peine qui planait au-dessus de sa tête. Et le 15 novembre, elle devra répondre devant les magistrats d’outrages et violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique, de dégradations et de port d’arme. Le tout en récidive puisqu’elle avait déjà été condamnée pour des faits similaires en juin 2016.