Reçu par mail, tiré de l’Est Républicain et annoté / Vendredi 17 février 2017
André Mariage, le doyen de la fac des lettres, a été vivement mis en cause, ce jeudi, pour avoir lui aussi parlé de « séquestration » dans la salle du conseil d’administration [Mardi 14 février vers 14h30, le Conseil d’Administration de l’Université de Franche-Comté a été interrompu par une vingtaine de manifestant-e-s, qui ont finalement réussi à le faire annuler. Le groupe entendait dénoncer les mesures d’austérité visant les facultés, en s’opposant notamment à la dernière réforme au niveau national, qui instaure la sélection à l’entrée en master. Une soixante de flics en tenue anti-émeutes ont fait irruption dans le bâtiment: 19 personnes ont fini en GAV pendant 24h pour « séquestraton », dont deux d’entre elles ont été prolongées de 24h pour « violences sur agents »: elles sont toutes ressorties libres; NdR]
Par ailleurs, il avait aussi parlé de « dégradations importantes » en fin de semaine dernière. Samedi dernier, jour de portes ouvertes et de forum sur les études à l’étranger, il avait découvert des tags dans toute la cour de la fac.
Avec des termes dénonçant la main mise du « marché » sur l’université, mais aussi des insultes sur le président comme sur le doyen. Des employés municipaux [de la Brigade anti-graffiti, NdR] avaient réussi à tout effacer à temps [D’après des personnes présentes à 8h, l’administration de la fac des lettres a mis en place une déviation de parcours au moment de l’ouverture de ces « portes ouvertes », afin que les visiteurs ne voient pas les nombreux slogans. Mais cela a lamentablement échoué, comme en atteste les photos prises le même jour et publié sur le net. Par ailleurs, le CROUS et ses instruments de flicage (comme la carte IZLY, gérée par la BPCE (Banque Populaire / Caisse d’Epargne), n’ont pas été épargnés NdR]. Plainte a été déposée. Les auteurs n’ont pas encore été identifiés.