de.indymedia.org / samedi 30 août 2025
Le dimanche 13 juillet, nous avons incendié une camionnette du groupe de construction AVAX, à Kaisarianí, en portant un coup symbolique à ce géant, qui vole et pille les espaces publics en les transformant en chantiers de construction.
De nombreuses places ont été effacées à cause des travaux de la ligne 4 du métro, en modifiant ainsi le caractère des quartiers, en supprimant les principaux lieux de socialisation qui n’avaient pas été touchés par les assauts du capital, qui n’étaient pas envahis par des magasins où domine la culture de la surconsommation et de l’exécrable divertissement.
Mais nous n’ignorons pas les avantages de ce projet, si jamais il est achevé… Assurer des déplacements rapides pour des personnes qui meurent un petit peu à la fois, pliées sous le poids d’une routine misérable, avec à sa base l’esclavage salarial, son aliénation, les relations sociales superficielles qui en découlent et, bien sûr, le consumérisme. AVAX a aussi sa part de responsabilité dans la transformation des métropoles en vastes déserts de béton, en prisons à ciel ouvert, avec des systèmes de surveillance omniprésents, qui enregistrent et contrôlent chacun de nos mouvements, pour protéger les intérêts de l’élite économique. Un exemple flagrant est le réaménagement du secteur d’Ellinikó [note du/de la traducteur.rice anglais.e : un enfer de béton pour les riches, près de l’ancien aéroport, du un village olympique et de la plage de Glyfáda], conduit par le groupe AVAX et pour lequel des milliards d’euros ont été investis. Ellinikó se transforme en un centre d’affaires, une station touristique destinée aux grandes bourgeoisies, devenant l’incarnation de la vision des « villes intelligentes », c’est-à-dire de la dystopie moderne.
Cette action est dédiée au combattant anarchiste armé Kyriakos Xymitiris, un compagnon qui préférait l’action multiforme, un compagnon entièrement dédié à l’Hypothèse Révolutionnaire, dont le dévouement nous inspire et nous donne de la force, ainsi qu’à l’antifasciste Maja T., détenu.e dans les prisons hongroises et qui a lutté, par une grève de la faim, contre sa déportation irrégulière et les conditions d’annihilation qui lui sont imposées.
Nous n’oublions pas nos compas qui sont tombé.es au combat dans la guerre sociale et de classe. Ils/elles ne sombreront jamais dans l’oubli, tant que nous les gardons dans nos souvenirs, sur nos chemins rebelles.
BRÛLER LES RÊVES DES INVESTISSEURS
KYRIAKOS XYMITIRIS TOUJOURS PRÉSENT DANS LES RUES DU FEU
SOLIDARITÉ SANS LIMITES AVEC LES COMPAS EMPRISONNÉ.ES POUR L’AFFAIRE D’AMBELÓKIPI
SOLIDARITÉ AVEC TOUS LES COMBATTANT.ES EMPRISONNÉ.ES
Anarchistes
