Act for freedom now! / mercredi 13 août 2025
Aux premières heures du 25 juillet, nous avons mené une attaque incendiaire contre la moto privée d’un flic, dans le secteur d’Ellinikó [dans la banlieue sud d’Athènes ; NdAtt.].
En conséquence, elle a subi des dommages importants et a dû être réparée. Notre action n’était pas le fruit du hasard, car nous avons choisi d’attaquer une ordure en uniforme à un moment où l’État renforce de plus en plus ses forces de sécurité, avec plus de fonds pour l’équipement et les ressources humaines, ainsi que pour leurs privilèges. Cela est fait dans l’effort, de la part de l’État, de protéger la paix sociale intérieure, contre la résistance, contre celles/ceux qui luttent, contre l’ennemi interne, contre le milieu anarchiste. Ainsi, il utilise les flics comme garants des puissants de l’économie et de la politique, en protégeant leurs intérêts. Dans la même stratégie, il militarise la répression et le contrôle, en resserrant les lois et le code pénal. En même temps, il déplace ceux/celles qui restent et stérilise le centre-ville et les espaces publics (parcs, places, universités, etc.), expulsant les squats, tout en engageant plus de forces de sécurité dans le but de protéger les marchandises, le tourisme, le secteur immobilier et, en général, la gentrification et les projets d’investissement, aux dépenses des pauvres et des opprimé.es.
Avec ce geste, nous voulons rappeler à tout le monde que, pour nous, aucun flic ne peut dormir tranquille et que chacun porte une responsabilité, à partir du moment où il décide consciemment de soutenir, avec son travail, l’État et l’autorité.
Nous dédions cette action à la mémoire du compagnon anarchiste Kyriakos Xymitiris.
Nous envoyons des signaux incendiaires de solidarité aux compagnonnes anarchistes Marianna et Dimitra, qui sont poursuivies dans la même affaire.
Colère et rage face au traitement vengeur subi par Maja T., qui se trouve dans les cellules des prisons de l’État hongrois, en raison de son action antifasciste.
Αρνητές της Κοινωνικής Ειρήνης
[Négateur.trices de la paix sociale]





















































