Hambourg (Allemagne) : La mairie de quartier de Harburg taguée

de.indymedia.org / jeudi 17 juillet 2025

LIBERTÉ POUR MAJA ! La mairie de quartier de Hambourg-Harburg taguée

Si vous en prenez un.e, nous répondrons tou.tes. Liberté pour Maja !

Dans la nuit du 16 au 17 juillet, nous avons recouvert de peinture la mairie du quartier Harburg et laissé le tag « Free Maja » bien visible sur le portail d’entrée.

Nous pensons que, de cette manière, nous pouvons et nous devons attirer davantage l’attention sur le cas du/de la camarade détenu.e Maja.

Maintenant, il s’agit de s’emporter non pas à cause de bâtiments publics repeints et de quelque morceau de verre, mais à cause des conditions de détention de Maja, qui sont toujours une menace pour sa vie, même après sa grève de la faim, suite à son enlèvement par les flics, pour l’amener en Hongrie – une déclaration politique nécessite un cadre politique. Continuer à rester à regarder n’est pas une option. Parce que :

L’État hongrois est dirigé par un régime particulièrement répressif, une circonstance que les fonctionnaires allemands ont sciemment mis en compte et possiblement même utilisé comme élément de dissuasion contre d’autres antifascistes. Dans le combat mené par les organes de la police et des services secrets contre tout ce qui se trouve à gauche de la SPD, il y a de moins en moins de règles et de scrupules – certains fonctionnaires ont dû trouver des frères et sœurs en esprit, en Hongrie. En outre, les organes de police se mettent en scène de manière offensive en tant qu’acteurs politiques, ce qui constitue un danger particulier pour une coexistence démocratique. L’enlèvement de Maja, fait pour donner un exemple, doit donc être compris aussi comme un signe ultérieur d’un processus autoritaire, qui travaille activement à démanteler les instances de contrôle, déjà dérisoires et critiquables, sur l’exécutif et le capital. La tendance vers la droite est un phénomène global, elle a ses catalyseurs, ses partisans et ses médias : les sbires allemands ne sont qu’un fruit pourri parmi tant d’autres.

Nous admirons la force de Maja, nous admirons la force de ses proches et nous demandons à toutes les instances du mouvement de gauche, de la société civile et des institutions actives dans la diplomatie de s’engager pour la libération de Maja.

Il y a encore beaucoup de monde en prison, dont nous avons besoin ici dehors. L’antifascisme n’est pas un crime ! Liberté pour les prisonnier.es.

Quelques-un.es dont la colère n’est pas encore retombée

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