North American Animal Liberation Press Office / mercredi 9 juillet 2025
Dans un communiqué reçu aujourd’hui par le North American Animal Liberation Press Office, des activistes de l’Animal Liberation Front déclarent que la semaine dernière ils/elles ont libéré environ deux-mille visons captifs de la ferme Tonn’s Fur Farm, à Massillon, dans l’État de l’Ohio. La ferme est située au 3270 Pigeon Run Road SW, à Massillon. Une ferme à fourrure voisine avait déjà subi une incursion de l’ALF, le 8 novembre 2022, quand mille visons avaient été libérés.
Voici le communiqué :
« Dans l’esprit du 4 juillet, nous avons décidé que les animaux qui languissent dans la ferme Tonn’s Mink Farm, à Massillon, dans l’Ohio, méritaient leur propre Jour de l’Indépendance. Les lucioles ont éclairé notre chemin dans l’obscurité, alors que nous nous dirigions vers la clôture, nos fidèles pinces coupantes à la main. Nous avons pris notre temps pour cette partie, en coupant seulement le grillage et pas les plus gros câbles, que nous soupçonnions de pouvoir activer un système d’alarme.
Une fois que nous sommes passé.es et que nos avons vu notre premier vison, nous n’avons pas pu ouvrir les cages assez rapidement. Le visons ont rapidement compris ce qui se passait et ont commencé à faire pas mal de bruit, incapables de contenir leur excitation, alors qu’ils sautait dehors de leurs cellules de prison. Un tour rapide autour des cabanons a confirmé que leur bruit n’allait pas loin du tout.
Nous avons forcé une cage après l’autre ; après avoir vidé plusieurs cabanon, l’épuisement s’est fait sentir et nous sommes retourné.es à la clôture. Un vison tout seul était perché dessus, juste à droite de l’endroit où nous l’avions cassée, comme pour dire au revoir et nous rassurer qu’ils trouveraient leur chemin de fuite.
Maintenant, en réfléchissant à cette action, tout ce que nous pouvons en penser, c’est que nous sommes impatient.es de recommencer. Rien dont les flics, le gouvernement ou l’industrie de la fourrure peuvent nous menacer ne pourrait jamais, de loin, nous déstabiliser autant que la possibilité de devoir un jour nous regarder dans le miroir et dire : « Les animaux avaient besoin de moi, ils ont crié à l’aide et je n’ai rien fait ».
Soyons clair.es : nous envoyons ce communiqué pour une seule raison. Ce n’est pas pour obtenir du soutien ou chercher l’approbation. Ce n’est pas pour les likes ou les émoji « feu ». C’est un appel à l’action ! Nous avons eu besoin de deux seules choses, pour réaliser ce que nous avons fait. Des pinces coupantes et un moyen de transport, ainsi que la volonté d’agir. N’importe qui a le même accès aux fermes à fourrure que nous ; les animaux crient pour votre aide MAINTENANT ! Arrêtez de penser et de faire défiler des information tragiques et agissez !
Cette action est dédiée aux deux du Northumberland, Cara et Celeste*. Pour chaque prisonnier.e qu’ils prennent, nous répondrons par la libération de milliers !
ALF »
Les visons sont des animaux génétiquement sauvages, qui peuvent parcourir jusqu’à cinq miles [environ huit kilomètres ; NdAtt.] par jour, mais qui, dans les fermes à fourrure, sont confinés dans des cages de dix pouces [environ vingt-cinq centimètres ; NdAtt.] ; le traitement qu’ils subissent est extrêmement cruel et violent. Les visons naissent en février ou mars et sont tués par gazage, matraquage ou électrocution anale en novembre, avant d’être écorchés, parfois encore vivants, pour leur fourrure. Les animaux libérés la semaine dernière ont une chance de lutter pour leur vie ; s’ils étaient restés à la ferme, ils auraient fait face à un taux de mortalité de 100 %.
L’Association des producteurs de fourrure de vison des États-Unis a répondu avec sa litanie habituelle de mensonges, en affirmant de manière absurde que tout animal libéré mourrait dans les 24 à 48 heures. Sérieusement, on ne peut pas croire à cela. D’autres mensonges qu’ils embrassent souvent, comprennent :
mensonge n°1 : « Les visons seront écrasés par des voitures ». L’absurdité de cette affirmation est que, avant leur libération, leur mort était certaine à 100 %. Tous les animaux de la ferme étaient élevés pour mourir. S’il est vrai qu’un petit nombre d’entre eux peut être écrasés par des voitures, la plupart ne le seront pas et, au moins, ils ont une chance de liberté.
Mensonge n°2 : « Les visons sont domestiques et ne peuvent pas survivre dans la nature ». En fait, les visons ne sont éloignés que d’une ou deux générations de leurs cousins sauvages et n’ont pas encore perdu leurs instincts sauvages. Le « Mink Rehabilitation Project » [Projet de réhabilitation des visons], dirigé par Rod Coronado, un membre de l’ALF condamné pour des libérations d’animaux, l’a prouvé il y a quelques décennies. Des visons achetés légalement dans une ferme à fourrure ont été relâchés dans la nature et il a été démontré, par leur observation, qu’ils conservent leurs instincts naturels de survie et s’épanouissent dans la nature, après avoir passé leur vie dans une cage.
Mensonge n°3 : « La plupart des visons ont été capturés à nouveau ». Les visons parcourent plusieurs miles par jour. La plupart des visons s’était dispersée dans les champs aux alentours avant que la libération ne soit complète. Quelques-uns ont pu être capturés à nouveau, mais difficilement plus d’une poignée. Nous sommes de tout cœur avec ces quelques-uns capturés à nouveau, qui ont eu une chance de vivre et qui maintenant n’ont plus que de la souffrance devant eux.
Mensonge n°4 : « L’ALF, ce sont des terroristes ». Chaque action menée par l’ALF est un acte de compassion, ayant la seule intention de sauver la vie de créatures sensibles. Ces actions sont menées sans aucun bénéfice pour les activistes, si ce n’est la paix dans l’esprit due au fait de savoir qu’elles/ils ont fait tout ce qu’ils/elles ont pu pour sauver des animaux des chambres de torture et des camps de concentration des industries de la viande, des produits laitiers, des œufs, de la fourrure et de la recherche sur des animaux. « Leur liberté est notre victoire ».
Le nombre de fermes à fourrure en Amérique a diminué de plus de 300 dans les années 1990 à moins de 100 aujourd’hui, alors que l’industrie de la fourrure continue son déclin constant vers l’oubli. […]
* Note d’Attaque : Cara et Celeste ont été arrêtées en octobre 2024, accusées de la libération d’environ 600 visons, dans une ferme du comté de Northumberland, en Pennsylvanie. Après trois semaines en prison, elles sont sorties sous caution et attendent maintenant leur procès.





















































