France 3 / jeudi 3 juillet 2025
À neuf mois des élections municipales, la permanence parlementaire de l’eurodéputée du Rassemblement national, Anne-Sophie Frigout, a été vandalisée dans la nuit du 2 au 3 juillet 2025. Également candidate à la mairie de Reims en 2016, elle dénonce une tentative d’intimidation politique en pointant l’ultragauche.
Sur le devant de la permanence, quatre lettres ont été taguées : ACAB [il y a écrit « ACACAB », mais c’est bien connu que les journalistes ne savent pas lire… ; NdAtt.]. L’acronyme de « All Cops Are Bastards », (Ndlr : en français, tous les policiers sont des salauds, un slogan, à l’origine anti-police) trois vitrines ont été brisées et des bouteilles d’excréments ont été lancées à l’intérieur du local. « Ce n’est pas un simple vandalisme, c’est une tentative d’intimidation politique signée par l’ultra-gauche violente qui sévit à Reims », a-t-elle écrit sur X.
Des faits qui surviennent alors que la députée européenne a dénoncé des assemblées « antifascistes » à l’Université de Reims ainsi que « les 43 000 euros de subventions municipales pour une association servant de relais à ces groupuscules ». Elle ajoute : « En finançant et en tolérant de telles officines, la mairie a créé le terreau sur lequel prospèrent ceux qui se croient tout permis ». […]
Une plainte a été déposée contre X pour « dégradation de biens ». « L’enquête suit son cours. Ces exactions lâches ne m’impressionnent pas ; elles renforcent ma détermination à devenir maire de Reims et à siffler la fin de la récréation », souligne la députée.
Si elle est élue maire de Reims, Anne-Sophie Frigout souhaite mettre fin « aux subventions municipales pour toute structure liée à l’ultra-gauche violente » et renforcer « la police municipale en passant à 200 policiers municipaux armés, appuyée par une brigade anti-incivilités ». […]
