Sarantapicho (Grèce) : Revendication d’une libération d’animaux

Act for freedom now! / mercredi 2 avril 2025

Alors que le pays était en pleine fête annuelle du 25 mars [fête nationale de la Grèce ; NdAtt.], nous avons envahi la ferme à « gibier » à Sarantapicho [localité dans les montagnes du district de Corinthie, dans le nord du Péloponnèse ; NdAtt.] et relâché environ 200 perdrix.

« Gibier » est un mot ignoble, qui réduit des êtres venus au monde pour leurs propres raisons à des objets, sur lesquels l’homme a un droit de vie et de mort. Nous déclarons que nous combattons cette normalité ignoble dans la pratique, c’est pourquoi nous avons décidé de sortir ces êtres de leur prison. Comme nous l’avons vu, ces animaux sont complètement habitués à la présence humaine et n’en sont pas effrayés. Cela montre le degré de perversion des chasseurs, qui tuent des animaux qui n’essaient même pas de les éviter. Nous espérons que dans les prochains temps, avant la prochaine période où les tueurs envahiront à nouveau les montagnes, ces animaux acquerront les réflexes nécessaires à leur propre protection. Aussi, ces oiseaux vivaient parmi des tonnes de saletés, avec les carcasses d’autres oiseaux morts.

Les « fermes à gibier » sont une institution ignoble, qui fonctionne pour servir les besoins de ces tueurs invertébrés et d’extrême droite appelés chasseurs. Cette ferme particulière est publique, ce qui indique l’intégration complète du meurtre d’animaux dans les politiques de l’État. Et il vaudrait la peine (ou pas…) de se demander pourquoi, depuis tant d’années, notre gauche adorée et le mouvement anarchiste, quand ils/elles traitent de l’environnement et de la nature, s’en fichent de ces ordures. Et, comme si cela ne suffisait pas, nous avons aussi les analyses de quelques clowns qui se font passer pour des écologistes radicaux, parlant d’une société imaginaire où cette activité meurtrière qui est la chasse serait « partie de la vie dans la nature…». C’est probablement pourquoi ils veulent des montagnes libres, comme le dit leur slogan pittoresque et innocent : pour pouvoir passer leurs étés dans les montagnes à boire leur gnôle, baiser dans la nature et manger des sangliers assassinés, pour se sentir moins bourgeois. [suit un mot incompréhensible, qui n’est certainement pas un compliment… ; NdAtt.]

Nous voulons des montagnes libres, non pas pour que des tueurs armés puissent les dévaster, mais pour que les animaux puissent vivre leur vie loin des humain.es. Les animaux ne sont pas du « gibier », les animaux sont dans le monde pour leurs propres raisons. Ce que nous appelons un Mouvement révolutionnaire ne peut exister que s’il inclut dans son programme la libération des animaux, dans toutes les formes. Sinon, ce n’est pas une révolution, mais le pire réformisme.

LES ANIMAUX SONT LES ÊTRES LES PLUS OPPRIMÉS DE LA PLANÈTE ET NOUS LUTTONS POUR LEUR LIBERTÉ.

ALF

PS : dans la niche, il y a un chien visiblement en détresse, en très mauvais état, qui, comme nous l’avons confirmé lors de nos « visites » de reconnaissance, est constamment attaché, 24 heures sur 24 et 7 jour sur 7. Nous faisons appel aux associations de défense des animaux pour qu’elles interviennent immédiatement et le sauvent de cette agence de l’État, qui considère les animaux comme des objets.

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