Grèce/partout : Semaine internationale d’action pour les compas de Lutte Révolutionnaire

Blessed is the Flame / samedi 4 janvier 2025

Semaine internationale d’action, du 10 au 16 janvier, pour les compas de Lutte Révolutionnaire, Pola Roupa et Nikos Maziotis

Chaque cœur rebelle, une lutte révolutionnaire

Solidarité pratique : Face au monde de l’État, des patrons et aux horreurs de leurs guerres, nous sommes solidaires des compas condamné.es de Lutte Révolutionnaire, Pola Rupa et Nikos Maziotis, qui, à travers les rangs et l’action de l’organisation Lutte Révolutionnaire, ont combattu avec fermeté et sans compromis aux côtés de la classe opprimée par la violence et la terreur de l’exploitation économique, par la pauvreté et l’extermination politique dans les lieux d’exploitation de l’esclavage salarial. Avec constance et dévouement à la lutte pour la révolution sociale, le compagnon et la compagnonne ont assumé la responsabilité politique de leur participation à cette organisation, comme il se doit en accord avec la dignité de la guérilla et la cohérence révolutionnaire.

Il/elle n’ont pas désavoué et ont défendu politiquement, une par une, les dix-huit actions armée et attaques explosives menées par Lutte Révolutionnaire, contre des symboles et des infrastructures de haute importance de l’État et du capital, de 2003 à 2018, en portant des coups considérables aux rapports de domination : des ministères (comme celui de l’Économie et celui du Travail), le tribunal d’Evelpidon, des postes de police, des fonctionnaires de police et la police anti-émeute, le ministère de la Protection du citoyen, l’ambassade des États-Unis, la Bourse, la Banque de Grèce (le bureau du Fond Monétaire International en Grèce), des banques (Citybank, Eurobank), jusqu’à la tentative d’évasion du compagnon Nikos Maziotis et d’autres prisonniers de la prison de Korydallos, par hélicoptère (un détournement), qui a été menée de manière individuelle par la compagnonne Pola Roupa.

Pouvoir judiciaire – Repentance – Double Prison : Historiquement et jusqu’à aujourd’hui, l’État continue jusqu’au bout avec ses pratiques de guerre d’usure et de contre-insurrection, contre son ennemi politique armé : le(s) militant(s) qui l’ont attaqué par tous les moyens, en défiant en pratique et en ébranlant sa domination.

« La justice », en tant que pilier de la violence et du terrorisme d’État, assume pour le régime le rôle non seulement de « punir » la classe opprimée et indisciplinée, mais aussi celui d’achever la « punition » totale des ennemi.es politiques armé.es de l’État et du capital, en améliorant constamment l’arsenal législatif et les prisons de « sécurité maximale » et en emprisonnant avec de lourdes peines les compas en lutte. En même temps, elle acquitte des flics, des assassins, des nazis, des violeurs d’enfants, des politiciens, des gros hommes d’affaires, etc. Et quand le moment de la libération des militant.es des « pénitenciers de la démocratie » arrive, le sale rôle est repris par les Conseils judiciaires qui, dans le cas des prisonnier.es politiques, ont pour but de nuire à leurs choix politiques et à leur conscience révolutionnaire, en leur extorquant des « déclarations de repentance ».

 

RELAXE DÉFINITIVE DE LA COMPAGNONNE POLA ROUPA

Le 17 novembre 2023, la compagnonne Pola Roupa a été libérée de prison avec des restrictions valables jusqu’en 2032. Un mois plus tard, avec un appel contre sa libération de la part du procureur adjoint de la cour d’appel de Chalcis, les mécanismes de l’État terroriste ont essayé de la renvoyer en prison. L’année dernière, le 10 janvier, la compagnonne a eu une audience au tribunal de Chalcis et depuis la décision est en attente et elle reste leur otage.

Exactement un an après, le 10 janvier 2025, la compagnonne sera de retour devant le mécanisme judiciaire, avec une nouvelle convocation et une nouvel avis positif du procureur, en faveur de sa libération, afin que le Conseil judiciaire de Chalcis décide de sa libération ou d’un nouvel emprisonnement. Et ce, en même temps que la compagnonne doit payer les amendes exorbitantes qui lui ont été infligées pour sa participation aux activités de l’organisation Lutte Révolutionnaire et qui écrasent sa survie, la forçant, elle et son enfant, à l’extinction économique, tandis que son compagnon reste prisonnier de l’État.

L’abnégation, l’intégrité militante de la compagnonne et sa contribution à la lutte contre la misère sociale mettent en évidence la résistance révolutionnaire au sein du désastre social et politique et contre le totalitarisme global. À travers ses rangs, l’organisation Lutte Révolutionnaire a clairement fait savoir que l’État, les banques et les ministères feront payer à la résistance sociale de la guérilla toutes la violence, l’exploitation et les effusions de sang qu’eux-mêmes ont déchaînées sur les couches exploitées et opprimées de la société.

Du côté de la solidarité, nous sommes avec la compagnonne anarchiste Pola Roupa, dans ce nouveau procès.

 

RELAXE IMMÉDIATE DU COMPAGNON NIKOS MAZIOTIS

Après seize ans (au total) de prison, pour l’activité de l’organisation Lutte Révolutionnaire, et avec l’achèvement, le mois dernier, des 4/5 de la sa peine actuelle de vingt ans de prison, le compagnon Nikos Maziotis passera prochainement devant le Conseil judiciaire (à Lamía), car le 25 novembre 2024 il a déposé une demande de libération. C’est sa septième demande de libération conditionnelle, après six refus consécutifs. Dans le cas d’un nouveau refus, il sera maintenu en détention au moins jusqu’en mars 2027, avec une application vindicative et abusive (même selon leurs lois) de sa peine, allant jusqu’au dernier jour. Ceci bien qu’il ait depuis longtemps (depuis janvier 2022) rempli les conditions prescrites (un cas d’exemption).

Le personnel judiciaire de Lamía – en tant que mécanisme de la domination étatique et économique – applique des tactiques d’extermination politique, inspirées de la tradition des tribunaux de la terreur contre-révolutionnaire. Il libère et accorde des licences régulières aux assassins nazis, mais au contraire il refuse toujours la libération conditionnelle de l’anarchiste Nikos Maziotis et coupe les permissions des militant.es (par exemple de D. Koufondinas). Pour sa sortie définitive de prison, ils lui demandent de renoncer à ses valeurs et à ses principes moraux. Le régime de chantage au prix de la repentance qu’ils essayent d’extorquer au compagnon Nikos Maziotis implique l’aliénation et l’emprisonnement de la conscience, afin d’obtenir une discipline absolue par le contrôle omniprésent du noyau de la conscience et des valeurs du révolutionnaire.

L’anarchiste Nikos Maziotis se trouve dans un moment assez critique de sa captivité. Il ne faut pas laisser le compagnon otage dans les mains de l’État, car très probablement cette condition d’exemption de la libération conditionnelle, alors qu’il a déjà purgé les 4/5 de sa peine totale de vingt ans, va non seulement créer un précédent, mais préfigure aussi le futur qu’ils réservent à d’autres prisonnier.es, dans une époque d’intensification, par l’État, du traitement répressif à l’encontre de ceux/celles qui luttent.

Renforçons la solidarité. Soutenons le compagnon anarchiste Nikos Maziotis.

Nous appelons à un rassemblement en solidarité avec la compagnonne Pola Roupa, au tribunal de Chalcis, le vendredi 10 janvier 2025, à 12h00.

Nous appelons à un rassemblement en solidarité avec le compagnon Nikos Maziotis, au tribunal de Lamía, le jeudi 16 janvier 2025, à 12h00.

L’ÉTAT ET LE CAPITAL SONT LES SEULS TERRORISTES.
LIBÉRATION DÉFINITIVE DE LA COMPAGNONNE POLA ROUPA, QUI RESTE OTAGE MALGRÉ SA RELAXE.
RELAXE IMMÉDIATE DU COMPAGNON NIKOS MAZIOTIS.
SOLIDARITÉ AVEC LES COMPAS EMPRISONNÉ.ES.

Assemblée de solidarité avec les membres condamné.es
de Lutte Révolutionnaire, P. Roupa et N. Maziotis
émail de contact : synallil-roupamaziotis@espiv.net

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