Indymedia Lille / mardi 19 novembre 2024
Le 31 octobre, une bombe à explosé dans un appartement à Athènes, soufflant l’appartement, tuant un compagnon sur le coup, Kyriakos, et en blessant une autre, Marianna, qui est aujourd’hui à l’hôpital, dans un état stable. Nous lui souhaitons de se rétablir vite et sans séquelles. Nous sommes avec elle en pensée. Avec Kyriakos, le mouvement a perdu un compagnon, et certain.e.s ont perdu un ami, un proche.
Mais dans sa guerre, l’Etat ne laisse jamais aucune trêve et, à peine Kyriakos était-il décédé, qu’il s’attaque déjà à ses compagnon.nes endeuillé.es, lançant ses sbires sur celleux qu’il appelle déjà “terroristes” et qu’il rattache aux guerillas des années 2000. Plusieurs personnes, dont Marianna, sont ainsi visées par une enquête anti-terroriste et poursuivi.es pour 8 chefs d’inculpation. Nous lui envoyons de la force et de la solidarité ainsi qu’à Dimitra et Dimitris et à toustes les compagnon.nes ciblé.es par la répression ! Qu’on ne s’y trompe pas : celui qui répand la terreur, c’est l’Etat. Et les anarchistes n’ont pas attendu la proposition de la lutte armée pour affronter l’autorité tant avec des tracts, des affiches et des occupations, qu’avec des pierres, des couteaux, des revolvers et des bombes.
Des voix nauséabondes s’élevent qui veulent nous faire douter de nos compagnon-nes et nous diviser en prétendant que certains moyens ne sont jamais bons et que les bombes ne sont que des outils de mort. Nous voulons là encore réaffirmer notre solidarité et notre confiance en nos compagnon-nes : si iels fabriquaient une bombe, nous croyons qu’iels en auraient fait un bel usage.
A Marianna, à ses proches et à ceux de Kyriakos, à Dimitra et à Dimitris ainsi qu’aux compagnon.nes anarchistes d’Athènes : vous avez nos pensées et notre solidarité. Dans cette double épreuve, gardez le courage au coeur et la détermination chevillée au corps face à la répression qui se dessine. Nous sommes avec vous.
De Paris à Athènes, du fond de nos coeurs.