Barcelone (Espagne) : On a toujours plein de raisons d’attaquer les banques

reçu par mail / dimanche 19 mai 2024

Le 1er mai 2022, au passage du bloc libertaire de la manifestation de la Journée des travailleurs, des banques (entre autres la CaixaBank) et des multinationales sont vandalisées, car elle sont toutes des symboles du capitalisme et de l’injustice qui consiste à voir ces entités, sauvées il y a quelques années avec de l’argent public (tel est le cas de CaixaBank), augmenter année après année leurs profits, alors que nous sommes condamnées à une vie de misère et de précarité ; des entités qui spéculent et expulsent et qui, maintenant, ruinent et emprisonnent les nôtres.
Mais poursuivons avec les faits : après quelques mois, en août 2022, la tristement célèbre brigade de répression de l’extrémisme violent arrête cinq personnes, devant chez elles, les accusant à tort de constituer un groupe organisé (elles ne se connaissaient même pas). L’implication de chacune de ces personnes dans les faits ne nous importe pas. Nous avons plein de raisons d’attaquer les banques et nous ne laisserons pas qu’ils ruinent la vie des nôtres sans nous battre. Nous sommes maintenant face à un procès dans lequel CaixaBank, qui se présente comme victime, leur réclame 35000 euros, en plus des 3 ans de prison réclamés par le Parquet.

CETTE CAMPAGNE, QUE NOUS ESPÉRONS TU REJOINDRAS, veut exiger de l’entité mafieuse CaixaBank qu’elle retirer sa plainte contre les inculpées et qu’elle s’abstienne de poursuivre celles qui viendront à l’avenir. Aussi pour leur faire savoir que leur impunité s’est terminée quand ils ont poursuivi les nôtres. Que leur justice au service du capital pourra continuer avec la répression, mais pour nous celles qui luttent sont les meilleures de ce monde et nous ne les laisserons pas seules ; les banquiers, les flics, les juges illustrent plus que quiconque la misère d’un système qui nous étouffe.
Vive celles qui luttent, rejoins toi aussi la révolte contre la répression ! Parce que maintenant plus que jamais nous avons plein de raisons d’attaquer les banques : pour l’immense plaisir de la révolte, pour l’entraide, pour les inculpées d’aujourd’hui et pour celles qui viendront ; CaixaBank, entité mafieuse, retire ta plainte ! Nous voulons être l’étincelle qui rallume les rues et avertir CaixaBank que nous avons déjà prononcé la sentence. Nous nous battrons jusqu’au bout !

ILS SE FONT DU FRIC, NOUS FAISONS LA RÉVOLTE
QU’IL NE RESTE PLUS UN SEUL DISTRIBUTEUR DE BILLETS À BARCELONE
REJOINS LA CAMPAGNE AVEC TES ACTIONS ET RAPPELLES-TOI : LA RÉVOLTE PARTAGÉE EST PLUS AMUSANTE

 

RÉSUMÉ
Que voulons-nous faire?

Nous voulons faire pression sur CaixaBank pour qu’elle se retire du procès des compagnonnes du 1er mai 2022 et qu’elle s’abstienne d’en poursuivre d’autres. Nous le ferons par le boycott, l’action directe, le sabotage et la révolte. Il est important de préciser que nous n’avons rien à négocier, ni avec CaixaBank ni avec qui que ce soit, que nous ne voulons pas la force pour négocier quoi que ce soit, que nous voulons simplement qu’elle se retire. Nous ne voulons pas de porte-parole et nous ne prétendons pas l’être nous-même, nous voulons simplement la force de l’entraide et le plaisir d’attaquer des banques.

Le 3 mai 2024 est la date du début. L’idée est qu’un maximum de distributeurs automatiques de CaixaBank soient vandalisés et qu’on ne s’arrête pas avant d’y être parvenues, en versant de l’acide chlorhydrique (nous recommandons entre 30 et 50 ml) dans la fente pour les cartes et celle pour les dépôts et en collant sur l’écran un autocollant que tu trouveras dans les squats et les athénées libertaires de Barcelone ou que tu peux télécharger du blog.

Couvre-toi le visage, met des gants et amuse-toi ! Garde à l’esprit que, pour que la magie apparaisse, il est important que le liquide (l’acide chlorhydrique) pénètre bien dans la fente des cartes.

TON IMAGINATION, ET CELLE DE TOUTES, CONTRE LE POUVOIR !

Ensuite, publie les actions ci-dessous, dans les commentaires du blog.

Merci d’avoir rejoint la révolte. On a toujours plein de raisons d’attaquer les banques. Voici un tutoriel vidéo.

TOI, MOI, NOUS, CAIXABANK

 

Commentaires [avec les actions jusqu’au 20 mai] :

– On signale quatre visites à des filiales de CaixaBank, quelque part à Barcelone, avec des tags sur leurs vitrines et de l’acide chlorhydrique sur sept de leurs distributeurs de billets.
– On fait savoir que trois filiales de CaixaBank ont été sabotées avec des tags et de l’acide chlorhydrique, dans le secteur de Trinitat Nova et Via Julia. Solidarité avec les inculpé.es ! CaixaBank, retire la plainte contre les compas arrêté.es pour les faits du 1er mai 2022 !
– Caixapunk : trois distributeurs automatiques de CaixaBank ont été sabotés, dans le quartier de Sants [traduction approximative, l’original étant en catalan ; NdAtt.]

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Mise à jour du 13 juin 2024

Voici des résumés des communiqués (la plupart écrits en catalan, du coup notre traduction est approximative) d’autres actions solidaires, des plus anciens aux plus récents :

– dans le quartier de Gràcia, à Barcelone, deux filiales bancaires ont été vandalisées, en rendant inutilisables quatre DABs ;
– [voir ici ; NdAtt.] ;
– le 4 mai, deux DABs de Caixabank ont été vandalisés ;
– sept DABs de Caixabank ont été vandalisés avec de l’acide chlorhydrique ;
– une filiale de Caixabank a été attaquée avec de l’acide chlorhydrique et des tags, à Santa Coloma de Gramenet [ville de la banlieue nord-est de Barcelone ; NdAtt.] ;
– fin mai : une filiale de Caixabank a été attaquée sur la Rambla de Catalunya, ses DABs mis hors service à l’aide d’ acide chlorhydrique ;
– deux DABs sabotés à Carrer Balmes et un à Carrer Aragó, vers la moitié de juin, en réponse à l’appel « Plein de raisons » et en solidarité avec le compagnon Abel*, enfermé à la prison de Brians 2 ;
– mi-juin : deux DABs de Caixabank sabotés sur Placa de Lesseps et un au Carrer Gran dans le quartier de Gràcia. « Vive le sabotage et vive l’anarchie » .

 

Note d’Attaque : Abel est un compagnon anarchiste, enfermé le 30 mai 2024, suite à une condamnation définitive à 3 ans et 9 mois pour lésions sur une personne dépositaire de l’autorité publique, lors d’une manifestation antifasciste de 2018.

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