Sortie incendiaire devant l’Instituto Nacional, pour Mónica et Francisco et contre la loi Aula segura, les lois répressives et la loi contre les occupations de terrains
Informativo Anarquista / mardi 22 août 2023
Le jeudi 17 août, on a posé des banderoles, diffusé des tracts et on a monté des barricades et eu des affrontements à coup de cocktails Molotov, contre la présence des COP [Control de Orden Público, les unités anti-émeute des Carabineros ; NdAtt.], au carrefour entre Alameda [Avenida Libertador General Bernardo O’Higgins, l’artère principale de Santiago ; NdAtt.] et la rue Arturo Pratt [où se trouve le prestigieux lycée Instituto Nacional ; NdAtt.].
Sur les banderoles et les tracts, on pouvait lire : « Les étudiant.es organisé.es se mobilisent contre les lois répressives. Non à la loi contre les occupations de terrains, à la loi Aula segura [loi sur la sécurité dans les lycées et les universités ; NdAtt.] et à la loi « gâchette facile » [en avril dernier, le parlement chilien a approuvé la loi Naín-Retamal, qui présuppose qu’un flic qui utilise son arme le fait légitimement, pour sa défense ; NdAtt.]. Deli [un compagnon décédé ; NdAtt.] pour toujours », « Casse la gueule à un trafiquant de drogue, devient anarchiste » et « Face au procès contre les compas, que la solidarité avec Mónica et Francisco déborde ».
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Sortie dans la rue et attaque incendiaire contre la caserne de la PDI, prés de l’Universidad Academia de Humanismo Cristiano
Informativo Anarquista / mercredi 23 août 2023
Dans la nuit de jeudi 17 août, des barricades ont été montées et il y a eu des affrontements à coup de cocktails Molotov, contre la présence des Carabineros (COP). Au moins trois de ces cocktails Molotov ont été lancés devant l’« Unité pour les droits de l’homme » de la PDI (la Police judiciaire), à quelques pas de l’Universidad Academia de Humanismo Cristiano [une université privée, fondée pendant la dictature par un cardinal salésien ; NdAtt.].
Personne n’a été interpellé.e, sur place ont été trouvé des tracts en soutien aux prisonniers mapuche et avec des revendications pour le cinquantième anniversaire du coup d’État.