Act for feeedom now! / mardi 1er novembre 2022
Athènes : revendication de l’attaque d’une station du métro Attiki, avec la destruction des tourniquets, des guichets automatiques pour les tickets et de distributeurs de billets de banque
L’utilisation et l’exploitation du tissu urbain de la part de l’État et du capital ont connu différentes conditions et formes d’application. Des centres métropolitains – des usines qui visent à absorber toute la force de travail industriel possible – au centres bureaucratiques et décisionnels, aux parcs d’attractions et autres parcs à thème, les centres urbains ont étés des points de grande interêt pour les dirigeants de ce monde. Un intérêt qui a rencontré la résistance des parties combatives de la société. Des blocages routier et des barricades, des affrontements et des manifestations, aux occupation et aux actes de sabotage, la base de la société a trouvé et continue à trouver des manières pour se rapproprier l’espace où elle vit, travaille et socialise. De la Commune de Paris à Gezi Park à Istanbul, les luttes pour et dans le tissu urbain constituent une mosaïque de résistance contre l’État et le capital.
Même aujourd’hui, quand la métropole d’Athènes, avec son centre qui est une station touristique réservée à la « crème de la société » européenne, il y a des luttes quotidiennes pour défendre et visualiser la base de la société. Dans une situation où l’État, avec ses gardiens en uniforme, est en train de consolider l’appauvrissement et l’aliénation de ceux/celles qui sont en bas, des luttes comme celle en défense d’Exarcheia sont des moments de ralliement et de contre-attaque.
Même si les médias essayent d’invisibiliser les manifestations de masse et les affrontements, ou s’ils se précipiteront à décrire de telles irruptions dans des stations du métro comme des exemples de vandalisme organisé, l’incapacité de les contrôler et de les éliminer prouve que la métropole appartient encore aux parties opprimées et résistantes de la société. Nous essayons de créer des obstacles aux plans de l’État et du capital par une lutte multiforme.
Au moment où la pauvreté, le fascisme, le patriarcat et la gentrification sont imposés comme des conditions normales, nous choisissons de les perturber à chaque occasion possible et de rendre une partie de la violence que nous subissons. Pour cette raison, dimanche 23 octobre nous avons attaqué la station Agios Ioannis, du métro Attiki ; nous avons détruit les tourniquets à l’entrée, les guichets automatiques pour les tickets et des distributeurs de billets, en participant à notre manière à contrer la prolifération grandissante du métro sur la place Exarcheia et à la lutte en défense du quartier.
Solidarité avec les quatre compas emprisonné.es car inculpé.es dans l’affaire de la police de la circulation du Pirée.
Victoire pour la grève de la faim d’Alfredo Cospito.
LIBERTÉ POUR TOU.TES LES PRISONNIER.ES POLITIQUES
