Second tour dans la rue

Lyon : Des feux d’artifice contre la mairie d’arrondissement

Lyon Capitale / lundi 25 avril 2022

Environ 200 personnes s’étaient réunies place Colbert (1er arr.) à Lyon dimanche 24 avril, mécontentes des résultats de l’élection présidentielle. Des tirs de feux d’artifice ont été tirés sur la mairie du 4e avant que la police n’intervienne.

Des militants de l’ultra gauche s’étaient réunis place Colbert (1er arrondissement) dans les pentes de la Croix-Rousse afin de manifester leur colère après l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République. En criant « Lyon Lyon Antifa » et « Ni Macron, ni Le Pen« , ils ont affiché une pancarte « À bas Macron, le Robin des bourges » en allumant des fumigènes.

Bon enfant au début, l’ambiance s’est rapidement envenimée lorsqu’un groupe a tiré des​​ feux d’artifice sur la mairie du 4e arrondissement au moment où le cortège a commencé à descendre de la colline de la Croix-Rousse. Immédiatement, la police encadrant la manifestation a lancé des gaz lacrymogènes afin de les disperser.

Une partie du cortège s’est ensuite arrêtée place des Terreaux, devant l’hôtel de Ville, où certains manifestants ont été parqués par les CRS très présents aux abords des bâtiments officiels dimanche soir. La tension est ensuite redescendue alors que de nombreux agents de police patrouillaient dans les pentes de la Croix-Rousse.

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Toulouse : « Ni Macron, ni Le Pen, révolution »

actuToulouse / dimanche 24 avril 2022

[…] Alors que le préfet Étienne Guyot avait pris un arrêté pour interdire toute manifestation dans les rues de la Ville rose, dimanche 24 avril 2022 à l’occasion du second tour, sur les coups de 20 heures, plusieurs centaines de personnes ont participé à une manifestation sauvage, derrière une banderole : « Ni Macron, ni Le Pen, révolution ».

Parti de Jean-Jaurès, où avait été déployé ce dimanche un important dispositif de sécurité, les manifestants se sont ensuite rendus vers Jeanne d’Arc, via les boulevards de Toulouse.
300 à 500 manifestants ont été recensés par notre journaliste sur place.
La manifestation a dégénéré par la suite, et les policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser le cortège.
Vers 21h45, des feux de poubelles ont été allumés ça et là en centre-ville, notamment rue Bayard, où les commerçants ont commencé à éteindre les incendies, avant l’arrivée des pompiers, déjà amenés à se mobiliser sur plusieurs interventions. […]

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Rennes : Manifestation sauvage et feux de poubelles

Le Télégramme / lundi 25 avril 2022

À l’annonce des résultats du second tour de la présidentielle, ce dimanche, environ 300 personnes ont manifesté dans le centre-ville de Rennes. Le défilé sauvage, marqué par des affrontements avec la police, a duré près de trois heures pour se terminer en périphérie de la ville. Sept personnes ont été interpellées, dont une placée en garde à vue, selon la préfecture. Fait marquant, un homme, dont l’Audi a été taguée, a mis en joue les militants avec une arme factice.

Les manifestants, pour certains vêtus de noir et de gilets jaunes, se retrouvent avant même l’annonce de la victoire d’Emmanuel Macron, à 20 h. « Ce qu’on aura pas par les urnes (sic), on l’aura par la rue », peut-on lire sur la pancarte dépliée place Sainte-Anne. Le secteur est quadrillé depuis le début de la soirée par un important dispositif de maintien de l’ordre. Alors que la foule grossit, une sono est confisquée, son propriétaire interpellé. Le cortège, repoussé une première fois, se dirige vers la place du Vieux-Saint-Etienne. Là, une première barricade est mise à feu, après une altercation avec les commerçants du coin. Et une première salve de gaz lacrymogènes s’abat.

S’en suit alors le traditionnel jeu du chat et de la souris entre manifestants et CRS, émaillé de tags, de barricades et de l’odeur suffocante des lacrymos. Coincé dans la rue Saint-Martin, le cortège se réfugie dans le parc des Tanneurs. Sans échappatoire vers le centre, les manifestants se retrouvent contraints de longer le canal d’Ille-et-Rance, jusqu’au chantier de la future préfecture d’Ille-et-Vilaine, dont les palissades sont recouvertes d’inscriptions. Les derniers réfractaires sont repoussés par les CRS puis nassés vers le parc des Gayeulles, vers 23 h.

Selon la préfecture, les pompiers ont dû intervenir à deux reprises pour éteindre des poubelles enflammées. Lors du soir du 1er tour, déjà, une manifestation avait réuni plusieurs centaines de personnes dans le centre de Rennes. Des dégradations avaient été commises, mais aucune interpellation n’avait été opérée.

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Paris : « Le monde brûle »

extraits du Parisien / lundi 25 avril 2022

[…] Ce dimanche soir, la place de la République a revêtu ses habits des grands jours, murs de camions de CRS, sirènes et forêt bleue de gyrophares. Toutes les rues ont été bloquées par un impressionnant dispositif policier, gendarmes mobiles et motards de la BRAV-M, une brigade motorisée. Les cafés de la place ont fermé « par prudence ». Quelques lacrymogènes ont été lancées vers 22 heures pour tenter de disperser des manifestants. Une poubelle a été incendiée.

Des jeunes ont débarqué avec des bombes de peinture et ont tagué le socle de la statue de la République, en plein cœur de la place, d’un « antifa » et « le monde brûle ».[…]

Un peu plus tôt dans la soirée, un premier groupe de manifestants avait été délogé sous la canopée des Halles et rue de Rivoli (Ier). À minuit, le calme était revenu, les manifestants ont été dirigés vers le métro.

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Ailleurs

extraits de France Info / dimanche 24 avril 2022

[…] Dans le centre de Nantes (Loire-Atlantique), un cortège d’environ 400 à 500 personnes a défilé derrière une banderole proclamant « Besoin de révolution« .
[…] A Caen (Calvados), environ 200 personnes selon la préfecture ont manifesté pour contester le scrutin. Un manifestant a été interpellé.
Une centaine de manifestants se sont réunis dans le calme à Strasbourg (Bas-Rhin), place Kléber après 20h, rapporte France Bleu Alsace, réclamant « un troisième tour dans la rue ».
[…] Un rassemblement a également eu lieu à Marseille (Bouches-du-Rhône), a annoncé la préfecture de police. Près de 400 personnes sont réunies là aussi dans le calme.

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Quimper (Finistère) :

extrait du Télégramme / lundi 25 avril 2022

À l’issue du second tour de l’élection présidentielle, dimanche, l’entrée de la permanence d’Annaïg Le Meur, députée LREM de la 1er circonscription du Finistère, a été vandalisée par des tags haineux à l’encontre du président de la République, dont « Macron décapitation ». […]

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Et sur les ondes

France Info / lundi 25 avril 2022

L’antenne de France Inter a été une nouvelle fois victime d’un piratage, dimanche 24 avril, après l’annonce des résultats du second tour de l’élection présidentielle. « On a été piraté à nouveau », a indiqué la station qui dit avoir été « alertée par des tweets ». Ce piratage très localisé a perturbé la diffusion sur une partie de l’est de Paris.

« Nous sommes en lien avec l’Arcom pour vérifier ce qui s’est passé », a annoncé Radio France en précisant que les fréquences de France Inter à Paris avaient été perturbées « une petite heure ». L’entreprise publique dit enquêter au sujet de possible piratages dans d’autres villes, dont Lyon, Rennes et Nantes. Aucune information n’a filtré sur les auteurs de ce piratage.

Lors du premier tour de l’élection présidentielle, l’antenne de France Inter avait déjà été piratée sur son réseau FM de Paris-Est au moment de l’annonce des premiers résultats. Un brouillage d’écoute avait eu lieu et un discours anti-système avait été diffusé en boucle.

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