Contra Info / mercredi 20 avril 2022
Sabotage du panoptique du pouvoir
Dans la nuit de dimanche 10 avril, nous somme allé.e.s sur la place Simón Bolívar, à Quinta Normal [commune de la banlieue nord-est de Santiago ; NdAtt.], pour démolir plusieurs caméras du pouvoir et de la police, qui se trouvaient sur un poteau métallique d’une hauteur de deux étages sur lequel se trouvaient trois caméras.
Nous revendiquons ce sabotage quelques jours avant le 33ème anniversaire de la mort au combat des combattants Erick Rodríguez et Iván Palacios*, morts le 18 avril 1989 dans une embuscade de la CNI [Central Nacional de Informaciones, la police politique chilienne entre 1977 et 1990 (pendant la dictature) ; NdAtt.], lors d’une tentative d’action visant à abattre deux réverbérés au croisement entre l’avenida San Pablo et Radal, dans ce même quartier Simón Bolívar.
Se souvenir des compas tombé.e.s au combat à cause de leurs choix et de leur décision, qui a été celle d’attaquer le pouvoir, est toujours un acte révolutionnaire et de mémoire vivante.
Nous voulons aussi envoyer une forte accolade solidaire à tou.te.s ceux/celles qui résistent face à l’enfermement, dans le monde entier, à cause de leur opposition au pouvoir.
Nous appelons à saboter le panoptique, à supprimer le contrôle et la présence policière dans nos quartiers, contre l’État et le capital.
Quelques ombres dans la nuit