reçu par mail / mardi 1er mars 2022
Quelques nuits avant l’avant dernière battue de la saison de chasse du domaine de Baville (dans l’Essonne), un groupe d’antispécistes anarchistes s’est introduit dans ce domaine. Ce domaine privatise la fôret : un mur encercle 40 hectares, un château et un pavillon de chasse, La Thébaïde. Les propriétaires font payer 450 euros à la journée les battues qu’iels organisent. À l’intérieur du parc, des sangliers et des cerfs vivent en attendant une mort prochaine. Iels sont nourri.es et parfois enfermé.es dans des enclos.
Après une nuit de sabotage intensif, 53 miradors ont étés défoncés, La Thébaïde a été recouverte de tags, et les petits wagons qui transportaient les bourgeois.es à travers le domaine ont étés saccagés. Si tout se passe bien, les deux prochaines battues prévues, qui étaient les dernières de la saison, n’auront pas lieu, et les sangliers vivront au moins un an de plus.
On reviendra et on prendra le château.
On est contre le spécisme et toutes les formes de domination.
À bas le spécisme, les chasseurs et la bourgeoisie.
Longue vie aux cerfs, aux sangliers et à l’anarchie.
On est contre toutes les formes de chasses, qu’elles soient bourgeoises et privées, ou qu’elles soient réalisées au nom de l’intérêt public et de la « régulation » des populations. Gare à toi l’ONF.