Toulouse : Ce n’est pas le covid, c’est le capitalisme qui nous crève

Indymedia Lille / samedi 4 décembre 2021

Cette nuit du 3 au 4 décembre, c’est contre les vitres d’une agence intérim Adecco Medical, avenue de Bretagne à Toulouse, que nous avons trinqué à coups de marteaux, à la santé des émeutiers de Guadeloupe.

Ce 4 décembre, les soignants redescendent dans la rue contre la fermeture en chaîne de nombreux services hospitaliers partout en France, faute de personnel qui déserte de plus en plus. L’intérim est cette soupape privatisée pour palier au manque chronique de soignants au quotidien dans les services. Nous rappelons que ces agences gagnent gros à être un des rouages de la mise en faillite du système de soin. En tant que briseuse de grèves, il fallait bien lui rendre quelques éclats en retour, car voilà 4 ans que les hôpitaux manifestent dans le mépris le plus total. 2 ans que le « covid » et sa gestion ont fait de l’ARS le bras armé d’un nouveau contrôle social et rendu l’accès aux soins de plus en plus difficile. Mais voilà qu’en 1 mois, la Guadeloupe flambe et impose ses revendications. De quoi redonner espoir. Nous saluons leur courage, le soleil, et leurs premières victoires. Si déjà plus de 60 condamnations sont tombées en quelques semaines, les occupations et les blocages continuent contre l’obligation vaccinale et la misère organisée. La presse relaie l’émoi du gouvernement : « c’est une quasi-insurrection » contre laquelle la répression s’intensifie.
A nous d’intensifier notre solidarité.

 

[in italiano][en español][in English]

Ce contenu a été publié dans Le virus, l'État et son confinement, avec comme mot(s)-clé(s) , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.