reçu par mail / jeudi 21 octobre 2021
Le Barcelone des cartes postales FAIT CHIER ! Ces dernières années, nous avons vu, de près ou de loin, la façon par laquelle les institutions catalanes ont réussi à vendre une image de « ville inclusive », alors qu’il s’agit d’une ville ultra-capitaliste, qui expulse et maltraite sa propre population (sans parler des milliers de migrant.e.s qui se vendent à des prix dérisoires, ou qui sont entraîné.e.s dans la prostitution la plus dégradante, pour avoir de quoi manger).
Colau [Ada Colau, politicienne issue de la gauche altermondialiste, maire de Barcelone depuis juin 2015 ; NdAtt.] est un imposteur qui s’amuse à passer des accords avec les pouvoirs les plus aberrantes, pour exercer son second mandat de maire. Elle s’est habilement dédiée à la négociation avec de nombreux espaces squattés – pour les légaliser – afin de diminuer leur action réfractaire au Système. Malheureusement pour nous, cette tactique a fonctionné : nous avons été « dompté.e.s ». La ville, autrefois nommée « Rose de feu », ne brûle plus que quand le nationalisme interclassiste l’ordonne. Et les moutons ne manquent pas, pour suivre…
Le 27 février, lors d’une manifestation (promue par l’autoritarisme communiste le plus stalinien et rétrograde), un groupe de compas a été arrêté, après avoir été signalé par les organisateurs eux-mêmes – c’est-à-dire Arran, l’organisation de la jeunesse de la CUP [Candidatura d’Unitat Popular, parti nationaliste catalan de gauche; Arran, organisation de jeunesse socialiste et nationaliste, en est proche ; NdAtt.] – dans le cadre d’un montage répugnant, qui vise à désigner les « anarchistes insurrectionalistes italiens » comme responsables des émeutes qui ont suivi l’emprisonnement de l’immonde rappeur Pablo Hasel. Nous n’oublions pas qu’il s’agissait d’un acte de vengeance, après un montage précédent, à Gérone. L’ansi-dite « purge de Gérone », perpétrée par des groupes anti-anarchistes afin de chasser de leur ville ceux/celles qui ne s’adaptaient pas à leurs intérêts politiques… Aujourd’hui, 6 des nôtres sont toujours en prison, dans le territoire dominé par le pseudo-État catalan. Et sur cette situation alarmante plane le silence (complice) d’une infinité de collectifs supposés « libertaires ». Il est temps de crier « ASSEZ » !
Les « Casals catalan » [locaux des associations catalanes à l’étranger ; NdAtt.], une centaine dans 40 pays, sont des bonnes cibles pour exprimer notre rage. Et les intérêts économiques d’entreprises catalanes sont nombreux aussi, pour celles/ceux qui sont prêt.e.s à chercher un peu. Chacun de ces lieux est un bon endroit pour rappeler à ces crétin.e.s que la solidarité internationale active avec nos prisonnier.e.s de la Guerre sociale ne se limite pas à des mots : ATTAQUONS ! C’est pour cela que ce 27 OCTOBRE, huit mois après l’emprisonnement de nos compas, nous ferons entendre la voix de ceux/elles que la pouvoir a tenté – en vain – de museler. Organise ton groupe, planifie un incendie, une attaque, une banderole, un sabotage, ou ce que tu veux, mais ne reste pas indiffèrent… Il y a trop de postures parmi tant de groupes pleins de verbiages, qui ne font RIEN.
Liberté tout de suite pour les compas kidnappé.e.s pour cette foutue histoire de camionnette de police brûlée…
PAS UNE MINUTE DE SILENCE EN PLUS !
SIX ANARCHISTES SONT DERRIÈRE LES BARREAUX ! MORT A LA CATALOGNE BOURGEOISE ET CONFORTABLE !
ET QUE VIVE TOUJOURS L’INTERNATIONALE NOIRE !
Quelques Insurgé.e.s Enervé.e.s (FAI/FRI)