La Dépêche / samedi 11 septembre 2021
Deux pylônes ont été incendiés dans la nuit de vendredi à samedi 11 septembre à Albi. Ces feux criminels ont perturbé le réseau de téléphonie mobile et la TNT.
Les pompiers sont intervenus à deux reprises à Albi pour des feux de câble sur pylône, dans la nuit de vendredi à samedi 11 septembre. Le premier a eu lieu vers 22h30 sur la cote de Mascrabière qui longe la route de Cordes. Quelques heures après, un deuxième feu se déclare sur un pylône du chemin de Canteperlic, petite route située aux pieds de Notre Dame de la Drèche. Les flammes ont été éteintes grâce à l’intervention des sapeurs-pompiers et au moyen d’une lance à canon.
Ces feux, qui sont d’origine criminelle selon la police et les pompiers, ont perturbé le réseau téléphonique et ont privé de TNT des habitants d’Albi et de communes alentour. Toute la journée de samedi, des agents technique étaient à pied d’œuvre pour rétablir la situation. Selon nos informations, les perturbations concernent les opérateurs Bouygues et SFR. L’antenne de Canteperlic servirait de relais à plus de 50 000 personnes.
Et 100% radio précise que « Pour rappel, un incendie criminel sur un pylône avait eu lieu le 26 août toujours à Albi, à côté du crématorium. » [voir photo ci-dessous ; NdAtt.]
France Bleu (article de dimanche 12 septembre) ajoute que « Dans le Tarn, les communes toujours touchées par ces pannes sont Mailhoc, Montirat et Sérénac. L’Aveyron n’est plus concerné mais c’est revanche le cas dans le Tarn-et-Garonne, à Ginals. Des réparations sont en cours sur les antennes incendiées depuis samedi matin. Pour attendre la reconnexion de tous les abonnés, il faudra attendre « au moins jusqu’à mardi » et le remplacement total d’au moins un pylône , qu’il faudra aussi hélitreuiller. »
De son côté, Le Parisien, édition de dimanche 12, donne quelques chiffres en plus (pour ceux/celles à qui ça peut intéresser, même si l’essentiel n’est pas là) : « La dégradation par incendie de deux antennes relais près d’Albi a entraîné la perte de réseau mobile pour plusieurs dizaines de milliers d’abonnés des opérateurs Bouygues Telecom et SFR, a indiqué dimanche la préfecture du Tarn, mais aussi, dans une moindre mesure, en Aveyron. « 52 000 abonnés Bouygues et SFR ont été touchés par une perte de réseau téléphonique hier. Dès hier soir (samedi), la situation était rétablie pour 20 000 d’entre-eux », précise dans un communiqué de presse la préfecture »
Mise à jour du 15 septembre
La Tribune de mardi 14 septembre 2021 écrit que « c’est un pylône de TDF qui a subi d’importants dégâts. « Or celui-ci irrigue des pylônes d’autres opérateurs, détaille-t-il. Au total, une soixantaine de sites mobiles ont été impactés. » »
La Dépêche / mardi 14 septembre 2021
Dans la nuit de vendredi à samedi, deux pylônes d’antennes relais ont été incendiés volontairement, causant de fortes perturbations dans le Tarn nord et une partie de l’Aveyron.
En tout, ce sont 52 000 abonnés des opérateurs Bouygues et SFR qui ont connu une perte de réseaux téléphoniques, empêchant toutes communications sur la 3G, 4G et 5 G.
Sur le pylône de la cote de Mascrabière, route de Cordes, ce sont plusieurs stations radio et la TNT par râteau dont le signal a été coupé jusqu’au samedi soir.
Hier, a préfecture confirmait que tout est rentré dans l’ordre dans la soirée. S’il existe encore quelques foyers touchés par ce vandalisme, en cas d’urgence, ils peuvent appeler les secours au 112 au lieu du 15 et du 17.
Rappelons que cet incendie volontaire n’a pas été revendiqué. Mais l’on sait que dans plusieurs villes de l’hexagone, des antennes ont été vandalisées par des anti 5G. Pour Albi, mystère ? Mais au mois d’août, un pylône avait déjà été incendié sur la commune d’Albi dans le secteur de l’avenue De Lattre de Tassigny et du Caussels. Ce sont les services de polices d’Albi qui ont été chargés des premières constatations. Puis ces indices partiront à Paris, où une cellule a été mise en place, pour combattre l’ensemble des vandalismes qui touchent les pylônes émetteurs sur le territoire. Reste que les habitants du Tarn Nord, du Carmausin à l’Albigeois ont connu de vraies galères durant tout le week-end pour travailler, joindre leurs proches, ou plus grave, contacter les services d’urgence.