Le Parisien / mercredi 25 août 2021
[…] Henri Mellier, maire-adjoint à l’éducation à la ville de Melun n’a pu que constater les actes de vandalisme commis dans la nuit de samedi à dimanche dans deux écoles de la ville, Jean-Bonis dans le quartier Schumann et Simone-Veil à Montaigu. La ville a déposé plainte ce lundi auprès de la police. Cette dernière a ouvert une enquête pour retrouver les auteurs des faits.
A l’école Jean-Bonis, toutes les clôtures qui venaient d’être refaites, car déjà dégradées à la fin de l’année scolaire, ont à nouveau été volontairement tordues vers le bas. « On a mis l’école en insécurité. Elle est ouverte aux quatre vents. Il faut donc tout réparer avant la rentrée », déplore l’adjoint au maire, qui mise désormais sur de futurs poteaux scellés dans le béton.
A l’école Simone-Veil, cinq classes ont été la cible des vandales qui se sont introduits à l’intérieur par effraction. Mais contrairement à ce que la ville pensait au départ, rien n’a finalement été volé. Une sacoche vide d’ordinateur retrouvée sur place l’a laissé penser. Mais en fait, l’ordinateur en question avait été emmené par l’institutrice de cette salle de classe pendant les vacances.
« Ils sont passés par l’avenue Georges-Pompidou, relate Henri Mellier. Ils ont escaladé la grille, sont montés sur la corniche. Ce sont des gens qui connaissent les lieux… Puis, ils ont cassé un grand carreau pour entrer. Ils ne se sont pas attaqués au bureau de la directrice, parce qu’ils doivent savoir que tout est blindé. Ils ont tout mis sans dessus-dessous dans une classe. Dans les autres classes, ils ont ouvert les tiroirs. Que cherchaient-ils ? Je n’en sais rien… »
Cherchaient-ils seulement quelque chose ? Rien n’est moins sûr, car les intrus s’en sont aussi pris aux toilettes de l’école. « Ils s’y sont attaqués au pied-de-biche. C’est ce qui est le plus surprenant. C’est du vandalisme gratuit », en reste bouche bée l’adjoint de Louis Vogel (Agir).
Des réparations attendent maintenant les deux sites. « Il va aussi falloir nettoyer et redésinfecter ce bazar », précise Henri Mellier. Ces bêtises auront donc un coût pour la ville. Il devrait s’élever à plus de 10 000 € environ. De son côté, la police a procédé à des relevés d’empreintes, sur place dès ce lundi.