Contra Info / mardi 25 mai 2021
Brésil, 22 mai, jour du Chaos.
Vandalisme contre des agences bancaires
Si ce ne dépendait que de nous, rien n’est fini ici ! L’action hostile comme partie de notre chemin, de notre conviction de la nécessité de détruire cette normalité imposée, nous réunit aujourd’hui dans une sortie nocturne, avec en tête le souvenir de ceux qui ont été infatigables dans la guerre sociale.
Porto Alegre a été le cadre de notre vandalisme contre quatre agences bancaires. Cette fois, nous avons utilisé de l’huile brûlée, généreusement versée sur tous les distributeurs de billets de chaque agence, dans le but de les rendre inutilisables.
Et pour ceux qui n’ont toujours pas compris, même si à l’avenir ils seront obsolètes, ces lieux sont les temples du capitalisme, sans métaphores et sans honte. Les banques sont toujours ce qui rend possible l’accumulation et elles sont aussi ce qui permet la distribution de l’argent qui engourdit, le flux des aumônes qui pacifient. C’est pourquoi nous les attaquons.
Le chaos, individuel ou collectif, c’est le mouvement, c’est le sang qui coule violemment dans les veines, c’est la force des rivières qui détruisent leurs berges, c’est la force destructrice et donc transformatrice. Le chaos, c’est la vie et il englobe celles/ceux qui ne se satisfont pas des réformes, ceux/celles qui détestent la passivité, celles/ceux qui n’ont pas peur que tout cela prenne fin, ceux/celles qui, tôt ou tard, sont capables d’attaquer cette répugnante machine de domination, par tous les moyens possibles.
Notre accolade complice à tou.te.s celles/ceux qui provoquent le chaos, en paroles et en actes, à ceux/celles qui, par leurs mains, font vivre l’anarchie !
Avec Mauri dans le cœur !