Prévention incendie autonome ! Résultat : 3 véhicules en feu pour le profiteur des taules Dussmann !
de.indymedia.org / vendredi 2 avril 2021
Il y a des entreprises comme Spie, WISAG, Massak, Sodexo… ou, comme dans ce cas, Dussmann, qui, par leur collaboration, maintiennent en vie l’autorité de l’État.
Il est faux de penser que des entreprises comme Dussmann Service GmbH sont neutres. Elles prennent la décision de faire des profits par l’humiliation et l’exploitation des gens. Elles acceptent consciemment d’empoisonner et de détruire les corps des détenu.e.s.
Dussmann est une entreprise sous-traitante. Elle fournit de la « nourriture » aux Centres de rétention et aux taules.
Toute collaboration, si petite soit-elle, avec ce système est une contribution à une société qui a besoin des prisons et de leur ordre. C’est également de ces contributions au système, soi-disant petites, que les entreprises devraient être tenues responsables, si nous voulons vivre dans un monde anti-autoritaire.
Les prisons sont remplies de personnes qui, de toute façon, ont souvent vécu en marge de la société. La prison a pour but de dissuader, de discipliner les gens et ainsi de maintenir la soi-disante paix sociale. La prison punit les personnes qui sont pauvres, celles qui n’ont pas de passeport allemand, celles qui sont toxicos. Les prisons ne résolvent pas les problèmes, mais font partie intégrante de cette logique sociale capitaliste, raciste et social-chauvine.
« Les prisons sont des mondes cachés au seine de notre société et en même temps en font partie intégrante » (du site internet de Dussmann).
Une description bien mystique des taules et, en même temps, un message clair. Ceux qui ont besoin des taules et d’une telle société, subiront notre colère.
Il n’y aura pas de paix sociale avec les prisons.
Salutations solidaires à ceux/celles qui luttent contre la pacification et contre cette société carcérale.
Beaucoup de force pour Rigaer94, à Berlin !
Liberté pour Lina* et liberté pour tou.te.s les prisonnier.e.s !
* Note d’Attaque : antifa de Leipzig arrêtée en novembre 2020, avec la sempiternelle accusation d’« association de malfaiteurs ».