L’Est Républicain / dimanche 7 mars 2021
Deux pancartes brisées à coups de pied qui ne laissent aucun doute sur l’intentionnalité du geste. Les chasseurs barisiens de l’ASCA déplorent vivement de tels agissements survenus à la fin du mois de février dans le bois du Haut-Juré à Bar-le-Duc alors même que la période de chasse du gros gibier vient de s’achever.
[…] Une vraie menace qui ne cesse de s’amplifier depuis plusieurs mois dans les rangs des chasseurs meusiens. Président de la fédération de chasse de la Meuse, Hervé Vuillaume suit de près tous les évènements de ce genre signalés par les chasseurs : « Il y a effectivement des remontées de terrain sur des panneaux ou des miradors dégradés, des pneus de voiture de chasseur crevés, voire même des vitres brisées. Certains activistes apposent même des autocollants anti-chasse sur les voitures ».
Face à ce phénomène national qui a commencé à se développer depuis deux ans environ en Meuse notamment autour de Commercy et Saint-Mihiel et vers les forêts du Barrois, les chasseurs en sont réduits parfois à surveiller leur propre véhicule : « Des dépôts de plainte sont enregistrés. Une enquête ouverte sur ces actes est en cours. Et les éléments rapportés me laissent à penser qu’on se rapproche de l’identification des auteurs ».
Président emblématique de la fédération de chasse de la Meuse jusqu’à l’an passé, Michel Thomas, avoue « sa grande inquiétude devant le développement de ces actes voire une escalade ». Celui qui revendique « avoir toujours été l’homme de consensus tentant systématiquement de trouver des accords afin de partager ces espaces naturels avec les autres utilisateurs de la forêt ». [comme par exemple… les animaux ? NdAtt.]