Act for freedom now! / mercredi 10 février 2021
Aux premières heures du 6 décembre, nous avons attaqué la Piraeus Bank de la rue Ellina Stratiwti, en brisant sa façade et ses distributeurs automatiques de billets. Au milieu des interdits de l’État, qui visent à imposer le silence et à normaliser un niveau encore plus fort de répression, à enterrer et à criminaliser les luttes sociales et de classe, à attaquer les groupes sociaux en lutte par des hordes de flics dans les rues et par une répression accrue, nous avons mené une action minimale de commémoration pour continuer à porter le sens insurrectionnel et agressif de la révolte de décembre 2008.
Les protestations, les sabotages, les attaques contre des objectifs étatiques ou capitalistes sont des instruments toujours valables dans le carquois de la lutte pour la révolution sociale et nous les préserverons à tout prix, face à l’attaque capitaliste contre nos vies. A la photo que nous avons vue le lendemain, avec ses assassins gardant la plaque commémorative de l’étudiant anarchiste Alexandros Grigoropoulos, mais aussi à tout ce qui s’est passé à travers la Grèce, nous répondons par notre action quotidienne, en préparant l’organisation et l’affinage nécessaires de nos outils et de nos luttes. Et une promesse : ce mois de décembre là n’est pas fini, il vit dans les cœurs et les esprits de tou.te.s celles/ceux qui luttent pour un monde d’égalité, de solidarité, de liberté, un monde qui naîtra sur les ruines de l’État et du capital.
Solidarité avec les personnes arrêtées le 6 décembre
Face à la répression étatique, aucun pas en arrière
Lutte obstinée, pour la révolution sociale, contre l’État, le capital et toute autorité.
Mémoire rebelle