Il Rovescio / lundi 1er février 2021
Le 27 janvier, la DIGOS de Milan a dérangé le calme ordinaire d’une poignée de compagnons, en frappant avec insistance à leurs portes. Dans le quartier Corvetto, les flics se sont faufilés dans trois appartements avec l’excuse de la recherche d’explosifs et d’armes, selon l’art. 41 Tulps*. Dans le quartier Ticinese, ils ont dérangé quelques appartements de compagnons (et pas que), à la recherche d’un compagnon, qu’ils n’ont toujours pas trouvé.
Les perquisitions ont duré environs une heure et, mis à part une, elles ne leur ont pas permis de trouver quoi que ce soit d’intéressant. Les flics ont en effet emporté des habits que, selon eux, seraient utiles pour l’enquête sur la dégradation d’un bureau de poste dans le secteur Ortica.
* Note d’Attaque : « Testo unico delle leggi di pubblica sicurezza », la loi qui règlement l’activité des forces de police dans leur contrôle des citoyen.ne.s. L’art. 41 prévoit que les flics puissent effectuer une perquisition sans mandat s’ils ont « des indices » leur faisant suspecter que dans les lieux il y a des armes ou de l’explosif.