ContraMadriz / vendredi 29 janvier 2021
Tiré du périodique bourgeois « El Periódico ». Selon les médias, une personne a été arrêtée.
Mardi à 19h, un groupe de 20 à 30 personnes a attaqué à coups de pierres six commerces situés dans la rue Gran de Sant Andreu, à Barcelone. Le premier acte de vandalisme a visé une vitrine. « Ils ont jeté des pavés dans les vitres, ont fait un tag avec le « A » du mouvement anarchiste et sont partis en courant », explique l’un des employés de l’agence immobilière qui, à ce moment-là, se trouvait à l’intérieur de la filiale et a baissé le volet et alerté les Mossos d’Esquadra [la police catalane ; NdAtt.]. L’action a continué dans la même rue commerçante du quartier de Sant Andreu de Palomar. Le groupe a jeté d’autres pierres et fait d’autres tags sur cinq autres établissements. Ils ont brisé les vitrines d’une agence de la compagnie d’électricité Endesa et de quatre filiales de banques : une de la BBVA, une de la Caixabank, une du Banco Santander et une du Banco Sabadell. Sur l’une d’entre elles, on pouvait lire le tag « Expulsions signifie émeutes ».
L’arrivée de plusieurs patrouilles de police, alertée par des employés de Tecnocasa [l’agence immobilière ; NdAtt.], a entraîné des affrontements entre le groupe – vraisemblablement mobilisé contre les expulsions – et la police. Selon des sources internes à la police catalane, deux agents ont été légèrement blessés et l’un des activistes a été arrêté, accusé de violence sur agent de police.
L’action n’a duré que quelques minutes et à vingt heures la rue commerçante était revenue à la normale. Des ouvriers étaient déjà en train d’essayer de réparer les dégâts.