L’Est Républicain / mercredi 4 novembre 2020
Le centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville a été la cible de tirs de mortiers, dans la nuit de mardi à mercredi. L’un des miradors situé au niveau du quartier femmes a été touché par un engin pyrotechnique, sous les fenêtres. Il n’y a pas eu de blessé. Trois individus suspects ont pris la fuite après ce « feu d’artifice » carcéral survenu vers minuit. Les patrouilles de police déployées dans le secteur et durant la nuit, n’ont pas permis de les retrouver.
Dans un communiqué, le syndicat FO pénitentiaire réclame « des patrouilles régulières » sur le site de la prison et ses abords ainsi qu’une sécurisation périmétrique « accrue, avec l’installation de nouvelles caméras ». La police interpelle régulièrement des projeteurs qui balancent des colis à destination des détenus au-dessus du mur d’enceinte mais en cette période d’urgence attentat et de crise sanitaire, les fonctionnaires sont hypersollicités. […]
À Vandoeuvre, de nouveaux tirs de mortiers ont eu lieu mardi vers 17 h 30 mais dans une moindre mesure que ceux enregistrés lundi. En effet, lundi vers 23 h, dans le secteur de l’Allée de Marken et de la rue des Jonquilles à Vand’Est, un ou plusieurs individus avaient pris pour cibles les façades des immeubles et les véhicules de police.
Un suspect âgé de 26 ans avait été interpellé et placé en garde à vue. L’homme a été écroué afin de purger une peine de trois mois de prison prononcée en 2017 dans le cadre d’une autre affaire. Les investigations se poursuivent néanmoins dans le cadre de l’enquête en préliminaire au sujet des tirs de mortiers qui lui sont reprochés.