Bite Back / vendredi 14 août 2020
Début aout, nous, activistes antispécistes, avons détruit deux tours de chasse de nuit.
Lorsque nous sommes arrivé.e.s sur les lieux, nous commencions à observer l’environnement qui se trouvait autour de nous quand nous avons vu à quelques mètres de nous une laie avec ses petit.e.s. Bien que cette rencontre fut quelque peu effrayante au beau milieu de la nuit, elle nous a également donné encore plus de courage et de rage. Nous venions de rencontrer les personnes pour lesquelles nous étions sorti.e.s de notre zone de confort ce soir là.
Nous avons décidé de les contourner d’une bonne centaine de mètres afin de ne pas les effrayer mais aussi (et surtout) parce que l’on avait peur, ne sachant pas forcément comment cette maman pourrait réagir en voyant des humain.e.s s’approcher si près et en pleine nuit, de ses petit.e.s.
En lisière de forêt, nous vu les deux tours de chasse en bois assez solides que nous avions repérées auparavant.
Nous avons déboulonné quelques pièces en métal qui renforçaient les structures puis nous avons joué de notre force pour casser le maximum de planches / rondins.
Nous avons décidé de filmer notre action [on pourra voir la vidéo sur Bite Back ; NdAtt.] afin qu’elle puisse donner envie à d’autres de faire de même !
Parce qu’il ne faut pas de compétences particulières ou de matériel spécifique pour de telles actions, et que casser le matériel qui les aide à tuer est stratégiquement pertinent, il est important que chacun.e s’y mette !
Repérer les tours autour de chez vous, en lisière de bois donnant sur les champs ou en pleine foret, puis rendez-vous sur les lieux de nuit pour plus de discrétion. Faites tomber et cassez ces structures permettant massacre de familles telles que celle que nous avons rencontré cette nuit.
Nous ne pouvons pas juste nous contenter d’être contre ce que ce système inflige aux autres animaux. Pour obtenir un quelconque changement, nous devrons et devons dès maintenant agir concrètement ! Et chacun et chacune de nous à un rôle à jouer même si celui-ci n’est pas toujours agréable ni confortable… Pour elles et eux, sortons de notre zone de confort et utilisons nos privilèges humains pour leur libération !