Le Courrier Picard / dimanche 22 décembre 2019
Le bâtiment de l’ancienne Banque de France, l’école de Metz, ou encore la permanence du député [Les Républicains; NdAtt.] Julien Dive, située rue du Gouvernement. Sans compter des murs ou autres panneaux de signalisation. Cette nuit, plusieurs propriétés ont été dégradées dans le centre-ville de Saint-Quentin et le quartier Remicourt, et ont été la cible de tags. Un acte désolant et gratuit qui a eu le don de mettre en colère le maire de la ville Frédérique Macarez.
« Au regard des inscriptions faites sur les lieux, je constate la bêtise et encore une fois le caractère nauséabond des extrêmes », exprime-t-elle dans un communiqué. Des mots et des phrases écrites en rouge ou noir, ainsi que la lettre A entourée d’un cercle symbole de l’anarchisme ont été recensées. Certaines inscriptions telles « Facho » sur la fenêtre de la permanence des parlementaires, ou « mort au capital » inscrit sur le mur d’entrée de l’ancienne banque de France laissent à penser à des agissements venant de la mouvance d’extrême-gauche. Des plaintes ont été déposées.