Serions-nous en train d’aller vers un monde un peu meilleur ?
Le Monde / jeudi 7 novembre 2019
Le nombre de policiers et gendarmes blessés en mission a augmenté de 15 % en 2018 pour atteindre un niveau sans précédent depuis 2012, selon une étude publiée jeudi 7 novembre. Vingt-cinq agents sont par ailleurs morts dans l’exercice de leurs fonctions.
L’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), qui se base sur les données recensées par les services du ministère de l’intérieur, décompte 10 790 agents blessés « en mission » en 2018. Cette hausse concerne tant la police (+ 16 %) que la gendarmerie (+ 13 %).
Les blessures et décès « en mission » correspondent aux faits survenus lorsqu’un membre des forces de l’ordre participe à une opération de maintien de l’ordre, de sécurité publique, d’investigation, de renseignement ou encore de prise en charge de personnes privées de liberté.
Ils sont à distinguer des faits survenus « en service » qui correspondent à des évènements intervenus par exemple durant les heures de permanence ou d’astreinte ou lors du trajet domicile-travail, mais en dehors d’une mission de police stricto sensu. Au sein des forces de l’ordre, le nombre total des blessés « en mission » et « en service » s’élève à 20 306 en 2018.
« L’étude confirme l’augmentation tendancielle des blessures “en mission” pour les deux forces », commente Christophe Soullez, chef de l’ONDRP : « Les derniers mois de l’année 2018 ont été marqués par des manifestations “gilets jaunes” mais ils poursuivent une hausse visible les mois et les années précédents. »
S’agissant des blessés « en mission », il s’agit de « la plus forte hausse annuelle enregistrée et le niveau le plus élevé » depuis 2009 pour les fonctionnaires de la direction générale de la police nationale (DGPN) et de la préfecture de police de Paris (PP), relève l’ONDRP.
L’Observatoire rapporte que dans 11 % des cas, les blessures ont été occasionnées à l’aide d’une arme : 666 policiers ont été blessés par arme en mission contre 418 en 2017, soit une hausse de 60 %, un niveau également inédit depuis 2009. Pour la gendarmerie, 48 % des militaires blessés lors d’opérations de police font suite à une agression. La proportion de ce type de blessés grimpe de 20 % par rapport à 2017.
« La gendarmerie connait une hausse importante dans une zone de compétences, le rural et le périurbain, que l’on pouvait penser plus calme », observe M. Soullez. Selon le décompte de l’ONDRP, le nombre d’agents tués en 2018 a également augmenté. Vingt-cinq fonctionnaires et militaires ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions, soit dix de plus qu’en 2017.
Quatre policiers et neuf gendarmes sont décédés au cours d’une « mission de police ». Si le chiffre est stable pour la police, il est, en revanche, en forte hausse pour la gendarmerie, qui n’avait enregistré aucun décès en 2017 lors de ce type de mission. Quatre militaires ont été victimes d’accident de la circulation en mission, un gendarme est décédé à la suite d’« un accident de sport » et trois autres « ont perdu la vie en environnement de soutien », expose l’ONDRP. Sept policiers et cinq gendarmes sont décédés « en service ».
En 2016, le ministère de l’Intérieur avait été endeuillé par la mort de 26 fonctionnaires et militaires.
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Nogent-sur-Oise (Oise) : Guet-apens pour les bleus
Actu17 / vendredi 15 novembre 2019
Soirée de violences à Nogent-sur-Oise. Tout a commencé par un appel 17 peu avant 20h30, indiquant un feu de poubelle dans le quartier des Rochers. Un équipage de police-secours s’est immédiatement rendu sur place afin de constater ce qu’il se passait exactement.
Mais une fois sur les lieux, les policiers ont été attaqués par une vingtaine d’individus encagoulés et encapuchonnés qui avaient visiblement tout préparé. Les fonctionnaires ont reçu de nombreux projectiles, des pierres mais également un cocktail Molotov selon une source policière. Pris dans un guet-apens, les forces de l’ordre ont demandé du renfort. Deux vitres de leur voiture ont été brisées.
Quelques minutes plus tard, le groupe d’agresseurs s’est déplacé jusqu’à la rue Faidherbe où ils ont bloqué la circulation, en incendiant de nombreuses poubelles ainsi que des arbustes. Les sapeurs-pompiers sont intervenus après que la police a sécurisé la zone. […]
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Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) : Quand le flic est tout seul, il se fait détrousser et gazer
Actu.fr / mercredi 13 novembre 2019
L’info remonte à la soirée du mercredi 6 novembre 2019 mais elle est révélée ce mercredi 13 novembre par le site Actu 17. Un adjoint de sécurité âgé de 21 ans, actuellement en poste dans l’Essonne, rentrait chez lui à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) vers 20 heures, à la fin de son service, quand il a été victime d’une agression.
Ses deux agresseurs l’attendaient en étant dissimulés dans le hall d’escalier de son immeuble. Ils l’ont d’abord interpellé avant de le menacer et de le bousculer pour le fouiller. Dans son portefeuille, les deux agresseurs se sont emparés de la carte bancaire de la victime ainsi que de sa carte de police. Ils l’ont ensuite forcé à se rendre à un distributeur bancaire pour retirer 500€. Les deux agresseurs ont fini par rouer de coups le fonctionnaire, l’aspergeant de gaz lacrymogène au moment de prendre la fuite. A l’hôpital, le fonctionnaire s’est vu prescrire une ITT de sept jours. Selon le site Actu 17, une personne aurait été interpellée depuis la commission des faits.
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La Baule (Loire-Atlantique) : Dès qu’il s’agit d’rosser les cognes, tout le monde se réconcilie
France3 / jeudi 7 novembre 2019
L’un des policiers s’était évanoui sous l’effet des coups. Dans la nuit de samedi à dimanche, 3 fonctionnaires de la BAC ont été pris à partie lors d’une rixe impliquant une trentaine de personnes qu’ils essayaient de séparer dans un bar de nuit de La Baule.
Deux des participants à la bagarre se sont mis à rouer les agents de coups de poing et coups de pied. Un des policiers s’est vu attribuer 8 jours d’interruption temporaire de travail, les deux autres agents ont eu 2 jours d’ITT, et tous ont porté plainte.
Le soir-même, une personne était interpellée avec l’usage du taser, avant d’être placée en dégrisement au vu de son alcoolisation. Après exploitation de la vidéo surveillance, cette dernière a été mise hors de cause dans l’agression des 3 policiers.
En revanche, les renseignements recueillis sur le terrain et sur internet ont permis d’identifier formellement deux suspects, âgés de 24 ans et 26 ans, qui se sont présentés spontanément au commissariat dans les jours suivants. Tous deux ont reconnu avoir participé à la bagarre, l’un des deux expliquant cependant qu’il n’avait pas remarqué qu’il frappait des policiers. Jugés en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Saint Nazaire, l’un des agresseurs a été condamné à 6 mois de prison, l’autre à deux mois, sans mandat de dépôt.
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Qu’on dise pas qu’à Marseille on conduit mal : c’était fait exprès !
France Bleu / dimanche 29 septembre 2019
Ce dimanche matin, rue Paradis (8e arrondissement) à Marseille, des policiers de la Brigade anti-criminalité (BAC) interviennent pour interpeller deux hommes qui tentent d’embarquer une moto dans leur véhicule, vers 6 heures du matin.
Deux voitures de la BAC s’interposent des deux côtés de la rue, les hommes en fuite se retrouvent coincés. Ils forcent le passage et percutent violemment une des voitures de police. Trois fonctionnaires sont légèrement blessés, ils ont été transportés aux urgences de la Timone. […]
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Guilherand-Granges (Ardèche) : Quand on dit voleur de voitures…
Le Dauphiné Libéré / dimanche 10 novembre 2019
L’affaire débute dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 novembre. Quand les policiers de Guilherand-Granges surprennent vers minuit, sur le parking de la clinique Pasteur, trois personnes en train de tenter voler un véhicule.
Lors des interpellations, l’un des suspects va parvenir à prendre la fuite au volant de la voiture de police. L’alerte est donnée. Un dispositif est mis en place. Moins de 30 minutes plus tard, le véhicule sérigraphié sera retrouvé par les policiers de la Bac de Valence, à Saint-Péray. Et avant 1h30 du matin, le suspect sera interpellé par les services de nuit du commissariat valentinois. Un ordinateur et un boîtier d’encodage permettant de pirater les systèmes des constructeurs et de démarrer le véhicule, sont par ailleurs découverts. […]
Suite aux interpellations, un mineur a été déféré, ce dimanche 10 novembre, au parquet de Privas. Il a été placé en détention provisoire. Une seconde personne a été laissée libre.
Enfin, ce dimanche après-midi, le troisième suspect, un jeune homme de 21 ans a été déféré au parquet de Valence qui a ouvert une information judiciaire pour vols de véhicules.