Ouest-France / jeudi 14 novembre 2019
Selon des sources policières, le feu qui a brûlé une partie de la mairie de Flers, au petit matin du 9 novembre, ne serait pas d’origine accidentelle mais bien criminelle. L’endroit d’où est parti l’incendie ne serait pas compatible avec la version d’un feu accidentel. Selon ces mêmes sources policières, une relation peut être faite entre cet incendie et le départ de feu enregistré dans le gymnase du Hariel, le matin du mardi 12 novembre, et dont l’origine est probablement criminelle.
Le procureur de la République d’Argentan, Hugues de Phily, a réagi en se montrant moins catégorique
. C’est possiblement criminel comme cela peut ne pas l’être aussi »,
a-t-il tempéré. L’enquête n’a pour le moment permis aucune interpellation. Pour rappel, l’incendie a pris dans la partie centrale de la longère, là où se concentraient la plupart des services administratifs et l’accueil au public de la mairie de Flers et de Flers Agglo. […]
*****
même torchon, des extrais de l’édition de samedi 9 novembre
[…] L’hôtel de ville de Flers, en proie aux flammes depuis 4 h 30, dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 novembre, a été en partie détruit. La partie centrale du bâtiment, qui abrite les services au public (service électoral, état civil, passeport et carte d’identité…), a été réduite en cendres.
Le vieux bâtiment qui abritait autrefois des écuries a vu la moitié de sa surface partir en flammes. Selon les pompiers sur place, 430 m² ont été touchés par les flammes, sur les 900 m² que compte cette longère, située à côté du château de Flers. Le feu qui a pris au rez-de-chaussée s’est très rapidement répandu au premier étage et aux combles de la mairie, dont les bâtiments « avaient été rénovés en 2000 et 2001 et la toiture refaite récemment » […]
Les soldats du feu ont contenu l’incendie dans la partie centrale de l’hôtel de ville, évitant qu’ils ne se propagent aux deux ailes du bâtiment. Les flammes ont été maîtrisées avant qu’elles n’atteignent le bureau du maire de Flers, Yves Goasdoué. Cependant, l’incendie a ravagé les services administratifs et d’accueil du public. Les serveurs informatiques ont par ailleurs été détruits mais le premier édile tient à rassurer les administrés grâce « aux serveurs de secours existants ». Dans la matinée, les pompiers n’avaient toujours pas pu accéder à la salle du registre civil mais vont désormais « tenter de récupérer les coffres d’état civil » […]