Act for freedom now ! / 1er novembre 2019
Depuis près de deux semaines, au Chili les opprimé.e.s prennent les rues du pays et mènent des nombreuses attaques contre des unités répressives, des structures gouvernementales et des entreprises. La réponse de l’État à leur insurrection, bien qu’elle ait causé des dizaines de morts et de viols, des milliers de personnes blessées et d’arrêtées, ne peut pas arrêter la fureur des insurgé.e.s.
Dans le cadre de la Semaine internationale de solidarité avec l’insurrection chilienne, aujourd’hui, 30 octobre, à 13h00, nous avons brisé les fenêtres d’une bureau de la Poste grecque (Elta), d’une banque Piraeus, ainsi que de la « vitrine légale » du business de la prostitution forcée des femmes, la chaîne de boulangeries « Horiatiko ». Nous avons bloqué la circulation avec une barricade de poubelles enflammées, dans les deux sens de circulation, sur la rue Patission (nous avons rempli la route avec des centaines de tracts) et nous avons cherché la confrontation avec les policiers. L’affrontement avec les ordures d’État a duré un certain temps, pendant lequel les flics anti-émeute ont fait leur apparition et sont devenus l’un des coureurs les plus rapides. Le rose est l’une de nos couleurs préférées. Nous espérons aussi que les keufs l’aiment aussi, puisque ils seront obligés de retourner au quartier général de la police décorés en crevettes roses.
Nous avons utilisé l’Université ASOEE [la fac’ d’économie ; NdAtt.] comme base, tout comme les compas chiliens ont choisi de faire à plusieurs reprises, pour lancer leurs attaques contre les forces de police. Nous voyons les institutions académiques non pas comme des asiles académiques, mais comme des refuges pour tout.e.s les opprimé.e.s, les organisations rebelles et comme une base de départ pour des attaques. La meilleure façon d’exprimer sa solidarité est de mener des actions directes. Nous ne voulons pas entrer dans de longues analyses qui suivent d’autres analyses. De toute façon, nous entendons nos compas de loin qui s’organisent et attaquent. Nous n’en dirons pas plus. Nous les laissons nous parler, eux et leurs feux.
Pour chaque esprit insurgé, des dizaines de pierres sur la tête des flics
DE LA GRÈCE AU CHILI, ENVOYONS TOUS LES FLICS AUX SOINS INTENSIFS !
Anarchistes