Anarhija / mardi 30 juillet 2019
« Nous n’attaquons que pour nous même. Pour faire et refaire l’expérience intime de notre refus du monde. Nos vie prennent sens et consistance qu’en ces poignées de secondes. » *
La raison principale qui nous pousse à nous mettre en jeu, en personne, sans se laisser mettre au pied du mur par la peur des possibles conséquences répressives, c’est la conscience de ne pas être libres. Même si on est en dehors des murs d’un horrible prison, nous vivons dans un monde qu’on peut comparer, et avec réalisme, à une prison à ciel ouvert. Les chaînes qu’on porte sont partiellement acceptées comme des nécessitées, la majorité des gens les voit comme indispensables au même titre, si pas plus, de nos besoins physiologiques ; qu’on songe à l’utilisation d’ordinateurs, smartphones, moyens de transport… Ces chaînes nous sont imposées d’en haut, par quelque chose qui ressemble de plus en plus au « Big Brother » d’Orwell. Ceux qui nous gouvernent savent qu’ils ont beaucoup avancé en ce qui concerne la « distraction de masse », des besoins superflus et de la confusion crée à dessein, afin que les opprimés eux-mêmes visent à devenir oppresseurs, en voyant leur ennemi dans celui est à un niveau plus bas que le leur.
Que l’État sache que, malgré tout, il y aura toujours des individus qui n’accepteront pas son délire de tout-puissance, qui ne pourront pas s’empêcher de sentir le poids des chaînes et, par conséquent, s’organiseront pour les détruire.
Ça a été le cas pur une voiture d’ENI.
ENI est l’entreprise qui a le chiffre d’affaires le plus élevé, en Italie, et elle jour un rôle fondamental dans l’économie mondiale, dans l’exportation des gaz et pétrole. Elle fait des bénéfices en se tachant du sang de milliers de civils, elle collabore activement avec les milices libyennes, qui protègent ses puits e pétrole, les mêmes milices qui gèrent les camps où chaque jours on viole, on torture, on tue.
C’est la cas en Italie aussi : Faisal Hossai, un jeun bengali de 32 ans, est mort début juillet dans le CRA, le camp, de Turin.
Attaquer ENI signifie attaquer l’État italien et ses intérêts économiques.
C’est notre apanage d’attaquer les structures, les moyens et quiconque nourrisse et défende la répression, par le moyen de l’informalité, en jouissant de moments de joie qui sont indispensables pour sortir de la résignation de la vie quotidienne.
Les façons de les attaquer sont nombreux, qu’on utilise la fantaisie et la ruse.
Mort aux oppresseurs!
Vive l’internationale noire!
Feu aux camps, aux CRA et aux taules !
Solidarité avec tous les prisonniers anarchistes
* note d’Attaque : cité du communiqué « Incendie de matériels et réflexions contre celleux qui s’en servent«