L’Est Républicain / jeudi 18 juillet 2019
[…] Besançon, par le passé souvent dans les premiers rangs, voire même à la pole position du classement des villes de France de la délinquance contre Decaux, comme en 2010 avec 440 sucettes fracassées (90 en 2011, 210 en 2012…), vient de connaître un regain d’activisme. Dans la nuit festive de la qualification de l’Algérie pour la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), une vingtaine de « sucettes », d’abris bus et de tram ont vu leurs vitres voler en éclats.
Un chiffre que nous a confirmé Nicolas Phlippoteau, le directeur régional Alsace Franche-Comté de JCDecaux, venu en milieu de semaine dernière à Besançon, ville avec qui l’opérateur est lié jusqu’en 2023. Sûrement échaudé par ces derniers mois, la multinationale a décidé, contrairement à ce qu’elle fait habituellement dans les 24 heures « de ne pas réparer pour le moment… » Mieux vaut laisser passer l’orage, pour ne pas dire la finale de la CAN ce vendredi soir. Les bris de verre ont été enlevés et les panneaux visuellement sécurisés de rubalise de chantier. Et plaintes seront déposées, « comme à chaque fois ».