reçu par mail / mercredi 9 janvier 2019
[…] Même si le but de la prison est de briser des vies, et que nous savons bien qu’elle est un moyen de choix aux mains de l’État pour tenter de museler ses ennemis déclaré.e.s, elle ne met pas fin pour autant à la guerre que nous lui menons. Attaquer ce monde en se référant à son affaire et ses positions dignes et acrates permet, d’une part, de maintenir un rapport de conflictualité avec la domination au-delà des murs et, d’autre part, de ne pas sombrer dans une attitude exclusivement défensive (bien que nécessaire) qu’est le soutien de base (parloirs, caisse de soutien…). C’est ce qui marque un fossé incommensurable entre les anarchistes et les groupes autoritaires d’extrême-gauche ou libertaires plate-formistes. […]