Nice-Matin / vendredi 14 décembre 2018
La CNIL a donné son feu vert à la Région Provence Alpes Côte d’Azur pour lancer l’expérimentation de la « comparaison faciale » dans les lycées. Des dispositifs seront testés dès le mois de janvier dans deux établissements: Ampère à Marseille et les Eucalyptus à Nice. Il s’agit d’installer des portiques visuels de contrôle d’accès développés par Cisco, une société américaine.
Utilisant les techniques de comparaison faciale et de suivi de trajectoire, le portique visuel doit « apporter une assistance aux agents assurant l’accueil du lycée afin de faciliter et réduire la durée des contrôles, lutter contre l’usurpation d’identité et détecter le déplacement non souhaité d’un visiteur non identifié », selon la Région.
Le test aurait reçu « l’accord de la communauté pédagogique », selon Christian Estrosi qui s’est réjoui de cette première en France. Une première qui ne concernera, en fait, que deux classes de l’établissement niçois. Soit une soixantaine d’élèves sur un millier, selon le SNES.
Le Syndicat national des enseignements de second degré qui émet d’ailleurs de nombreuses réserves sur ce dispositif: son coût, l’utilisation des fichiers, le remplacement du personnel par des machines, ou encore le fait que cette période de test n’aura aucun impact direct sur la sécurité des élèves [mmm… il e manque pas quelque chose, là dedans ? Ou comment noyer les vrais problèmes dans du blabla…; NdAtt.].