L’Yonne Républicain / jeudi 26 juillet 2018
La nuit de mardi 24 à mercredi 25 juillet a été agitée au centre-ville d’Avallon, et dans plusieurs quartiers périphériques. Des individus dont les identités restent à déterminer ont commis une série de dégradations, entre 3 heures et 5 heures du matin.
Premiers lieux concernés par ces incivilités, deux commerces situés dans la rue de Lyon dont les caméras de vidéos-surveillance ont été arrachées. À la boucherie Tarteret, plusieurs faits ont été commis. « Le totem de la vache tricolore a été dégradé, descellé puis déplacé. Notre caméra de surveillance a été arrachée, il ne reste que les fils, et une des poubelles à l’entrée de la boucherie a été incendiée », a constaté le patron Benoît Tarteret qui a déposé plainte à la gendarmerie d’Avallon. Juste à côté, le distributeur de pizzas Pizza Pok a lui aussi vu sa caméra arrachée.
Allée Molière à la Morlande ainsi qu’en centre-ville, plusieurs jardinières ont été déplacées, renversées et cassées. « Dans la Grande Rue Aristide Briand les jardinières ont été renversées. Place des Odeberts, des jardinières ont également étaient renversées, notamment un gros pot qui a été arraché du sol. Enfin, place Vauban, des tuyaux d’arrosage automatique ont été arrachés. D’autres incivilités avaient déjà eu lieu en juin, cela pose problème. Pour cette fois, le coût des dégâts est estimé à 980 euros HT. La mairie a déposé plainte à la gendarmerie ce jeudi », indique Gérard Guyard, adjoint au maire.
Le centre hospitalier a lui aussi été concerné. Un extincteur situé à coté du self a été dérobé, intégralement vidé et retrouvé dans une rue d’Avallon le lendemain.
nfin, la gare SNCF a elle aussi subi d’importantes dégradations. La porte vitrée pour se rendre sur le quai a été cassée, la salle de pause a été visitée et la vitre du distributeur de nourriture et de boissons a complètement été cassée. Là encore, les faits ont donné lieu à un dépôt de plainte de la part de l’exploitant SNCF.
Au total, cinq plaintes ont été déposées à ce jour. Les gendarmes ont procédé à un relevé d’empreintes sur les lieux et exploitent les caméras de vidéo-protection de la ville afin de parvenir à identifier les auteurs de ces actes, qui deviennent de plus en plus récurrents. L’enquête suit son cours, mais l’hypothèse que tous ces faits aient été commis par les mêmes personnes est retenue.