Nantes : Joli coup !
Presse Océan / samedi 23 juin 2018
Un policier de la brigade anticriminalité a été légèrement blessé lors d’une intervention, vendredi soir, quartier du Château à Rezé.
Vers 20 h 30, son équipage souhaitait contrôler deux jeunes hommes montés sur un scooter, sans casque, rue Pierre-Cérésole. Après une brève poursuite, la voiture des policiers s’est retrouvée sous le feu de jets de projectiles. C’est à cet instant qu’un pavé s’est engouffré par la fenêtre ouverte du véhicule banalisé et a touché le chauffeur au niveau du coup. Ce dernier a été pris en charge par les sapeurs-pompiers et conduit à l’hôpital.
Des patrouilles venues en renfort ont interpellé deux adolescents âgés de 13 et 17 ans. Ils sont soupçonnés d’avoir participé aux violences et aux dégradations sur le véhicule.
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Essonne : Les flics reculent
Le Parisien / mercredi 27 juin 2018
Mercredi soir sous tension. A Yerres des jeunes ont pu repousser la police municipale qui tentait de récupérer un quad. A Corbeil, un groupe a tendu un guet-apens et jeté un cocktail Molotov sur une voiture de police.
Les policiers qui patrouillaient aux Tarterêts à Corbeil-Essonnes, ce mercredi vers 20 heures ont été pris à partie. Ils ont été la cible de projectiles et d’un cocktail Molotov qui a éclaté à côté de leur voiture. Trois jeunes parmi la vingtaine soupçonnés d’avoir participé à ces violences urbaines ont été interpellés.
A Yerres, vers 20 h 30 toujours ce mercredi, les policiers municipaux qui traquent les mini-motos et les quads afin de réduire les rodéos urbains ont repéré un engin près de la rue Baden-Powell dans le quartier des Tournelles. Les agents ont été contraints de reculer face à une dizaine de jeunes menaçants qui leur ont lancé des cailloux. Personne n’a été interpellé.
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Saint-Genis-Laval (Rhône) : Des voitures de gendarmes caillassées
Le Progrès / mercredi 20 juin 2018
Dans la nuit de mardi à mercredi, le quartier des Basses Barolles à Saint-Genis-Laval a été le théâtre de violences urbaines. Personne n’a été blessé.
Tout commence lorsque les gendarmes sont appelés pour un tapage nocturne. Des jeunes seraient en train de jouer avec des pétards, perturbant ainsi la tranquillité des voisins. Plusieurs équipages sont envoyés sur place. Mais alors que les militaires s’occupent de régler le litige entre les habitants et les jeunes, leurs véhicules sont pris pour cible. Quatre voitures sont touchées par des jets de pierre. Une autre reçoit un pétard dans son habitacle. Résultat ? Un siège avant a brûlé. Par ailleurs, des poubelles sont incendiées.
Une fois les gendarmes de retour à proximité des voitures, les responsables des dégradations sont déjà partis. Aucune interpellation n’a eu lieu.
En réponse à cette nuit de violence, les gendarmes vont saturer le secteur dans les jours et les nuits qui viennent. De nombreux effectifs seront sur place, à la fois pour montrer que ces faits « ne resteront pas impunis, pour faire cesser ce genre de faits et retrouver le calme », confie-t-on du côté de la compagnie de gendarmerie de Givors.
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Rillieux-la-Pape (Rhône) : Deux interpellations suite aux affrontements
LyonMag / jeudi 28 juin 2018
Deux jeunes gens ont été écroués après des violences urbaines qui se sont produites le 10 juin à Rillieux-la-Pape.
C’est un rodéo qui est à l’origine des affrontements. Le 10 juin dernier, des fonctionnaires de police retrouvent une moto volée et abandonnée dans les rues de Rillieux après cette course folle. Les agents décident alors de mettre en place une surveillance autour du véhicule. Un procédé qui s’avérera fructueux, puisqu’un groupe de jeunes, visages dissimulés, finit par se présenter. Et c’est à cet instant que les choses ont dégénéré.
Les policiers décident alors d’intervenir afin d’interpeller les jeunes. Mais des objets en tout genre commencent alors à voler dans tous les sens et atteignent les fonctionnaires. S’ensuit un affrontement, violent précise Le Progrès, à l’issue duquel sept policiers seront blessés avant de déposer plainte.
Deux semaines après les faits, les enquêteurs sont parvenus à remonter jusqu’aux assaillants. Ce lundi matin, huit suspects ont été interpellés. Pour deux d’entre eux, une information judiciaire a été ouverte et ils ont été placés en détention. Cinq sont repartis libres avec un contrôle judiciaire alors que le dernier a été mis hors de cause. Ce sont notamment des perquisitions menées chez six des suspects qui ont permis de faire avancer l’enquête. Les vêtements portés le 10 juin ont été retrouvés aux domiciles de ces derniers.
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Béziers : Quand on reconnait le flic hors service
France Bleu / mercredi 27 juin 2018
Trois hommes sont en garde à vue au commissariat de Béziers après l’agression d’un policier lundi soir à 21h30 place de la Madeleine. La victime était attablée avec une amie sur la terrasse du bar « la Crypte » quand il a été pris à partie, d’abord frappé derrière la tête, et au visage, puis roué de coups de pieds alors qu’il était au sol. Ses agresseurs de 45, 25 et 19 ans auraient apparemment deviné son métier en voyant l’arme qu’il portait sous son tee-shirt.
Ce policier est resté seulement quelques heures aux urgences de l’hôpital de Béziers, le temps d’être vu par un médecin et de passer des examens. Cet homme de 53 ans, appartenant à l’unité de police administrative, a été légèrement blessé à la tête et au torse. Un jour d’ITT lui a été délivré pour le moment.
D’après nos informations, les agresseurs seraient tous connus des autorités pour vols, et violences. L’un d’eux est sans domicile fixe. Les autres trainent aussi dans la rue. Les deux plus âgés ont été arrêtés le soir même de l’agression par la police municipale de Béziers, qui s’est vite rendue sur place après avoir été alertée par le patron du bar « la Crypte ». Le plus jeune a été retrouvé au pied de son immeuble par la BAC alors qu’il rentrait chez lui
Deux des agresseurs étaient complétement ivres avec 1,2 g et 2,8 g d’alcool dans le sang. Il a fallu attendre plusieurs heures avant de pouvoir les entendre. Leur garde à vue de 24 heures devrait être prolongée. Ils devraient passer en comparution immédiate ce vendredi matin au tribunal correctionnel de Béziers.
Quant au policier agressé, il aurait été entendu par les enquêteurs d’après nos information. L’arme qu’il portait n’a pas été dérobée. Depuis les attentats, un policier en civil peut porter son arme en dehors des heures de service à conditions d’avoir « un brassard police », d’avoir « accompli au moins un tir depuis le début de l’année » et d’avoir « déclaré la conservation de (son) arme ».
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Nancy : Conteneurs en feu et caillassage de flics
L’Est Républicain / jeudi 21 juin 2018
Les conteneurs semi-enterrés de type Molok®, sont toujours la cible d’incendies criminels, sur le quartier du Haut-du-Lièvre, à Nancy, au niveau du bâtiment Cèdre Bleu. Les collecteurs d’ordures ont déjà brûlé au niveau de l’entrée 17 Bis, face à la médiathèque, ou à proximité de l’entrée 21 Bis et de la Maison de l’emploi. Dans la nuit de samedi à dimanche, vers 1 h 30, trois Molok face au 21 Bis, rescapés d’un dernier incendie, étaient détruits par le feu. Des actes de vandalisme qui pénalisent fortement les habitants (les conteneurs encore en service débordent), mais également la Métropole de Grand Nancy qui doit procéder à leur remplacement (3.500 € l’unité). En l’espace d’un mois, au moins 10 conteneurs ont été pris pour cible. La police ne relâche pas sa présence sur le quartier et a déjà procédé à l’interpellation de deux mineurs de 12 et 13 ans, suspectés d’un incendie de voiture.
Mercredi vers 16 h 30, une patrouille composée de deux fonctionnaires du Groupe de sécurité publique (GSP) souhaitait contrôler deux individus montés sur un scooter. Le duo refusait d’obtempérer, prenait la fuite sur le deux-roues. Les policiers parvenaient à interpeller le passager du scooter mais la patrouille se faisait caillasser au niveau de l’immeuble Tilleul argenté. Le conducteur, lui, prenait la fuite en abandonnant son engin, saisi ensuite par les fonctionnaires. Un des deux policiers était atteint par un pavé de la taille d’un smartphone, au niveau du bras. La pierre n’aura heureusement causé qu’une blessure légère. […]
Après vérifications d’identité à l’Hôtel de police, le passager du scooter – mineur – a été remis à ses parents. Une enquête est ouverte pour tenter d’identifier les caillasseurs.