Ouest-France / mercredi 27 juin 2018
Les gérants du commerce ont été réveillés vers 3 h du matin dans la nuit du mardi 26 juin au mercredi 27 juin. La porte d’entrée a été brisée et des tags ont été inscrits sur la devanture. Un acte de vandalisme dont ont été victimes d’autres bouchers-charcutiers en France.
« Viande = meurtre », « Stop spécisme » . C’est avec ces inscriptions que des bouchers-charcutiers d’Angers ont retrouvé leur commerce ce mercredi 27 juin.
C’est un boulanger qui effectuait sa tournée matinale dans le quartier de la place du Lycée qui a découvert la porte d’entrée de la boucherie fracturée. La police arrive sur place et prévient les propriétaires. Ces derniers ont porté plainte au commissariat. Le préjudice s’élève « entre 1 000 et 1 500 €. »
Ce mercredi 27 juin, le gérant gardait néanmoins le sourire. « La fédération régionale des bouchers-charcutiers des Pays de la Loire nous avait prévenus que nous pourrions être la cible d’attaques. Je n’ai rien contre les vegans. J’en connais même une qui achète de la viande pour son fils. » Les policiers n’ont procédé à aucune interpellation mais l’enquête se poursuit.
La Confédération française de la boucherie, boucherie-charcuterie, traiteurs (CFBCT) a récemment écrit au ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb pour dénoncer « les violences physiques, verbales, morales », subies par les artisans bouchers.