Sans Attendre Demain / vendredi 22 juin 2018
Lors de la vague de perquisitions à Bure et dans ses environs menées par les gendarmes dans la matinée du mercredi 20 juin, on apprend que l’une d’entre elles, qui s’est déroulée à Commercy, est liée au contre-sommet du G20.
Ce sont les flics allemands de la commission spéciale du G20 « Schwarzer Block », en collaboration avec les autorités françaises, qui sont à l’origine de ces intrusions dans la vie d’un couple (un homme de 35 ans et une femme de 25 ans) habitant Commercy, dans la Meuse, à une quarantaine de kilomètres de Bure.
L’article de Die Welt précise que l’homme recherché est connu comme « éco-activiste violent ». Cela fait par ailleurs plusieurs semaines que ces deux personnes, inculpées pour « troubles à l’ordre public » sont recherchées par l’État allemand, qui leur reproche non seulement d’avoir pris part aux émeutes du 7 juillet à Hambourg à « Neuen Pferdemarkt » et Lerchenstraße, mais d’avoir aussi été deux personnes meneuses des affrontements et « à la tête de plus d’une centaines de personnes cagoulées et vêtues de noir ». Quoi de plus normal pour le pouvoir de calquer son monde d’autorité et de chefs dans nos milieux ? Les flics et les médias mentionnent images et vidéos où l’on verrait le couple en train de « faire des gestes suspects » (comme des mouvements de mains et de bras) qui justifieraient une « incitation à l’émeute ».
Lors de la perquisition, qui a duré une bonne partie de l’après-midi, les flics ont saisi des « habits qui auraient été utilisés au moment des faits », ainsi que divers supports de données et des téléphones mobiles ».
NdAtt. (source vmc.camp) : les deux, comme toutes les autres personnes interpellées, sont sorties de la GAV, durée 60 heures pour certaines (dont une des deux personnes de Commercy).