Anarhija.info / mercredi 16 mai 2018
Qui oublie les prisonniers de la guerre sociale oublie, a oublié cette guerre elle-même (banderole lors de la manif’ du 14 juin 2016 – Paris)
L’État frappe et continuera à frapper les anarchistes et les révolutionnaires, aussi longtemps que ceux-ci seront dignes de ce nom.
Le procès Scripta Manent, commencé en juin 2017, touche à 40 ans d’histoire du mouvement anarchiste, une histoire dont nous sommes partie, et il continue à un rythme soutenu.
La base des arguments du parquet est la différenciation entre « anarchistes gentils » et « anarchistes méchants » ainsi qu’un interprétation tendancieuse du débat interne au mouvement anarchiste.
Parmi les finalités de ce procès il y a aussi la tentative de désamorcer la tension vers des pratiques radicales d’attaque sans médiation contre l’État et le Capital. Des pratiques qui sont à la base de tout parcours révolutionnaire et d’insurrection.
Nous ne resterons pas silencieux face à cet énième tentative de mettre au ban la volonté de subvertir l’ordre institutionnel.
Nous ne reconnaissons pas la vieille stratégie répressive de la différenciation, nous voulons donc réaffirmer notre complicité avec les compagnons et les compagnonnes prisonniers et inculpés dans l’opération Scripta Manent, ainsi qu’exprimer notre soutien aux pratiques dont ils sont accusés, des pratiques qui appartiennent au mouvement révolutionnaire.
Appel à une présence solidaire au tribunal.
Jeudi 31 mai à partir de 9h.
Salle-bunker de la prison Le Vallette – Turin