France3 / samedi 5 mai 2018
Un détenu est en cavale depuis ce vendredi 4 mai vers 9 heures du matin. Il s’est échappé du quartier des courtes peines. Un hélicoptère de la gendarmerie a été déployé et a survolé l’établissement pénitentiaire de Seysses. Les recherches sont infructueuses Le détenu est toujours en cavale. Il était libérable dans les prochains mois, courant 2018. Mais il a préféré « anticiper » sa libération.
Selon nos informations, il aurait pu être récupéré sur l’autoroute A 64 par un véhicule. L’A 64 se situe à quelques kilomètres de la prison de Seysses.
L’évasion s’est déroulée dans une annexe de la maison d’arrêt, le quartier des courtes peines. Le détenu a été placé dans une salle d’attente dans la perspective d’une visite de sa mère. Il a profité de l’occasion pour se faire la belle. Le détenu est qualifié d’impulsif par le personnel pénitentiaire. Une impulsivité qui le rend parfois violent. Le jeune homme, âgé de 26 ans, a notamment eu des problèmes de discipline lors de sa détention. Il a agressé des gardiens.
Selon nos informations, ce sont également des actes de violences qui l’ont conduit derrière les barreaux.
Les syndicats pénitentiaires ne sont pas étonnés par cette évasion. « Ce n’est la première et ce ne sera pas la dernière » déclare le secrétaire régional de l’Union Fédérale Autonome Pénitentiaire (Ufap-Unsa). Laurent Maffre [l’ordure ci-contre; NdAtt.] pointe un problème de surpopulation. « On met dans les courtes peines des détenus sans tenir compte de leur tempérament et de leur profil. Tous les syndicats ont alerté la direction sur ce problème. Le quartier des courtes peines est simplement sécurisé par un grillage. Il y a moins d’alarmes que dans la maison d’arrêt. Il suffit d’être un peu agile pour escalader ».