Le Monde / Lundi 9 octobre 2017
Le député (Front national) du Pas-de-Calais, Ludovic Pajot [cf sa tronche ci-contre, NdT], a été victime d’une agression, samedi 7 octobre, à Béthune, de la part de personnes exprimant des sympathies pour le milieu antifasciste. Un homme était interrogé, dimanche, par la police, pour répondre de ces faits, qui ont été commis par plusieurs protagonistes, affirme-t-on de source judiciaire.
« Samedi soir, dans le cadre d’une sortie dans un bar de Béthune, j’ai soudainement été pris à partie par un groupe d’individus, dont certains se revendiquant de l’extrême gauche antifa, écrit le député dans un communiqué publié sur sa page Facebook. Après un premier échange aux termes duquel j’ai été insulté de manière répétée, plusieurs individus de ce groupe se sont jetés sur moi. Ils m’ont asséné plusieurs coups, dont certains au visage. »
« Ludovic est choqué, il est complètement HS. Il a encore mal. Il a cinq jours d’ITT et des douleurs musculaires à la mâchoire, mais elle n’est pas cassée, explique, quant à lui, Bruno Bilde, député du Pas-de-Calais, conseiller spécial de Marine Le Pen. Il a eu très peur. Il y a d’abord eu des insultes et des provocations dans un bar, puis il a été poursuivi. Il a trouvé refuge dans un second bar. Cela a été assez violent, m’a-t-il raconté. »
Du côté du tribunal de Béthune, on confirme les cinq jours d’ITT attribués au député, mais pas la fracture de la mâchoire, faute de disposer, pour l’instant, d’un certificat médical pour l’attester.
Les sympathies des agresseurs pour le milieu antifasciste sont, en revanche, confirmées. Dans un tweet, la présidente du FN, Marine Le Pen, a affirmé son « soutien » à l’élu et déclaré qu’« il est temps de dissoudre ces milices d’extrême gauche ». M. Pajot a annoncé, pour sa part, avoir déposé plainte.